On ne sait pas si le dernier événement de « non-piratage » est de la même ampleur que l’attaque probable menée par l’Iran contre un navire marchand jeudi.

Des bateaux de pêche devant des pétroliers dans les eaux du golfe Persique | Photo : AP/Kamran Jebreili
Les opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni (UKMTO) ont déclaré mardi qu’elles étaient au courant d’un « incident » non lié à la piraterie en cours au large des côtes de Fujairah, qui fait partie des Émirats arabes unis.
L’avis d’avertissement, basé sur une source tierce, invitait les navires dans la zone à faire preuve d’une extrême prudence. Plus tard, un chimiquier dans la région a signalé qu’il n’était « plus sous commandement », utilisant le jargon naval pour indiquer qu’il ne pouvait plus manœuvrer. La raison de ce blocage n’était pas claire.
Les États-Unis, Israël et la Grande-Bretagne ont accusé Téhéran d’avoir attaqué la semaine dernière un pétrolier géré par Israël au large des côtes d’Oman.
Le Premier ministre Naftali Bennett a averti mardi l’Iran que « l’époque où l’on brûlait calmement la région est révolue ». Le dirigeant israélien s’est également rendu dans le nord d’Israël pour voir de près à quoi ressemble la situation à la frontière, où l’Iran a augmenté sa présence par le biais de divers mandataires chiites.