Sport international : la présence israélienne au plus haut niveau

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Le 1er juillet 2022, le Tour de France de cyclisme verra concourir (pour la troisième année consécutive) l’équipe israélienne, qui portera cette année le nom de « Israël Premier Tech » (non plus Israël Start Up Nation comme l’année précédente). Aussi, et grâce à la présence de la formation israélienne, le maillot, blanc et bleu de l’équipe (aux couleurs du drapeau national) et sa discrète étoile de David, seront visibles sur toutes les routes de France traversées par le Tour. Une nouvelle fois, l’Etat juif pourra briller sur la scène internationale, grâce à la focalisation de l’attention du public sur un évènement festif et chaleureux.

Camp Israel 2021

C’est Sylvan Adams, homme d’affaires israélo-canadien (et grand spécialiste dans l’organisation de manifestations sportives internationales) qui est parvenu à intégrer dans l’équipe, le quadruple vainqueur de l’épreuve, en l’occurrence l’éminent Chris Froome (en 2021).

 

Bien évidemment, les ennemis d’Israël ont bien conscience des dangers que présente  cette valorisation de l’image de l’État juif au plus haut sommet du monde sportif. Aussi, le mouvement BDS (qui appelle au boycott notamment culturel d’Israël) tente de convaincre que la participation d’une équipe israélienne au Tour de France n’est autre qu’une « entreprise de propagande qui rend les organisateurs complices » de ce qu’il appelle « l’apartheid israélien ». Son discours n’en reste pas moins inaudible.

En effet, le 31 juillet 2022, le Bloomfield Stadium de Tel Aviv accueillera (pour la deuxième année consécutive) le match opposant le Champion de France de Ligue 1 de football (cette année le Paris Saint Germain) au vainqueur de la Coupe de France de Football (le FC Nantes). Tout comme ce fut le cas l’an dernier, le Trophée des champions du football français (organisé par Sylvan Adams, avec la participation de la société israélienne Comtec Group) devrait se jouer « à guichet fermé ».

Selon Sylvan Adams, le sport est un outil fabuleux pour valoriser l’image de l’État juif de sorte qu’elle ne soit plus associée à celle d’un vilain petit canard (qui ferait du mal aux Palestiniens) mais au contraire, à ses prouesses culturelles, technologiques, économiques et sa dimension philosophique.

Pour ce faire, Sylvan Adams investit (depuis de nombreuses années) dans le sport et son habile stratégie fonctionne parfaitement. Ainsi, le 25 novembre 2022, il va permettre à l’État juif d’accueillir, en Galilée, le Fisrt Iron Man du Moyen-Orient. Les 3.8 kilomètres de natation se feront dans les eaux de Tibériade, suivis de 180 kilomètres de vélo et d’un marathon (42.195 kilomètres de course à pied) au bord du lac… Il s’agit d’une réédition de l’épreuve que Sylvain Adams avait lancée, pour la première fois, en 2021.

En fait, Sylvan Adams communique (depuis des années) sur tous les sports populaires pour faire grandir la renommée d’Israël : en février 2022, il avait mis le Judo à l’honneur en Israël, avec le grand Slam organisé à Tel Aviv (réédition de l’évènement produit en 2021).

En janvier 2020, Sylvan Adams était intervenu pour intégrer le Franco-Israélien Roy Nissany au sein de l’écurie Williams comme pilote d’essai (il s’agit du premier Israélien dans cette discipline). Il s’était alors présenté comme « président du Roy Nissany Formula One management group ».

En 2019, c’est le football qu’il avait décidé de mettre en valeur : en mai (2019), l’Atletico de Madrid avait pu jouer en Israël et, en novembre (2019), l’État juif avait accueilli le match amical entre les équipes nationales d’Argentine (dont la star Lionel Messi) et d’Uruguay. Sylvan Adams avait alors fait preuve d’une extraordinaire ténacité et force de conviction : en effet, l’année précédente (2018), les pressions internationales avaient empêché l’équipe d’Argentine de jouer un match amical contre l’équipe israélienne.

En mai 2018, c’est lui qui a organisé la Grande Partenza du Giro d’Italia Cycling Tour, entre Jérusalem et Rome (au départ d’Israël, avec deux étapes à Tel Aviv et Eilat) : 1 milliard de téléspectateurs avait alors suivi la compétition et ses premières étapes en Terre Sainte…

Pour autant, rien ne prédisposait Sylvain Adams à devenir l’ambassadeur d’Israël dans le domaine du sport international. Né en 1958 au Québec, il a monté un empire immobilier au Canada et aux États-Unis avant de faire son Alyah, en 2015. Il n’en est pas moins l’enfant d’une famille marquée par les atrocités faites aux Juifs : son père, Marcel Abramovich (juif roumain) a échappé aux camps de la mort de l’Allemagne nazie, avant de migrer dans la Palestine mandataire, puis de rejoindre la France et finalement le Canada (dans les années 50).

Désormais, Sylvain Adams est devenu incontournable dans les négociations internationales. Il a d’ailleurs fait partie des personnalités invitées, lorsque le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, s’est rendu à Bahreïn pour présenter le volet économique de son projet de résolution du conflit israélo-palestinien (juin 2019).

Depuis de nombreuses années, Israël occupe une place de premier rang dans les compétitions sportives internationales. À l’origine, l’État juif était essentiellement représenté dans le monde du basket ball  (le Maccabi Tel Aviv ayant été champion d’Europe à six reprises). Il s’est, par la suite, diversifié : lors des jeux Olympiques qui se sont déroulés à Tokyo (en 2021), Israël a été représenté par 89 athlètes dans diverses disciplines : gymnastique rythmique et sportive, sports, base-ball, tirs à l’arc, sport équestre… Israël avait alors été gratifié de plusieurs médailles, dont celle en or de Linoy Ashram, en gymnastique, permettant au drapeau israélien d’être porté sur la plus haute marche du podium.

En 2018, Israël s’est illustré dans la discipline du judo : en avril, le championnat d’Europe de Judo s’est disputé à Tel Aviv et, en octobre, l’israélien Sagi Muki a remporté la médaille d’or lors de la finale de judo lors du Grand Chelem d’Abou Dhabi. L’hymne national « Hatikva » avait alors été joué pour la première fois aux Émirats arabes unis, soit deux ans avant la signature des accords de normalisation entre Israël et Abu Dhabi. Trois athlètes israéliens (autorisés à participer, pour la première fois, sous les couleurs de l’État hébreu) avaient également ramené une médaille de bronze.

Les sportifs israéliens de haut niveau contribuent donc au rayonnement d’Israël au plan international. En effet, le sport, langage international qui unit les peuples, est l’antithèse de la haine, des rancunes et des rancœurs.  En ce sens, le sport est un autre outil de présentation de l’image d’Israël et de sa volonté de normaliser ses relations avec l’ensemble des nations, en effaçant l’image négative que ses ennemis tentent de lui coller.

La communauté internationale n’aura bientôt à l’esprit que la réalité : Israël est un miracle économique ouvert au monde, leader en technologie, en informatique, en technique agricole… qui allie dynamisme sportif et intellectuel, caractère innovant de ses start-up, tolérance, démocratie et respect de l’individu. Désormais, sa présence récurrente dans le domaine sportif, l’est, pour le plus grand bien de l’humanité.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

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