Escortes israélo-qataro-saoudiennes et frappes de représailles au Yémen

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Missions de bombardiers américains B-52 escortées par des avions de combat d’Israël, de l’Arabie saoudite et du Qatar

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Le président Joe Biden a envoyé un signal clair à l’Iran, avec une paire de bombardiers lourds américains B-52 Stratofortress volant dimanche 7 mars au-dessus de la région du Golfe pour leur deuxième mission sous son administration et la sixième en comptant la fin de l’ère Trump. Ils ont également véhiculé un message de solidarité. Des F-15 de l’armée de l’air israélienne ont accompagné les bombardiers américains au-dessus d’Israël avant de se balancer et de se diriger vers leur base d’origine à partir de leur septième mission au-dessus du Golfe. Les bombardiers B-52 étaient également accompagnés d’avions militaires d’Arabie saoudite et du Qatar, a indiqué le commandement central de l’armée américaine.

La déclaration de la CENtCOM ne mentionnait pas l’Iran, mais seulement que l’opération des bombardiers lourds visait à «dissuader l’agression et rassurer les partenaires et alliés». L’administration Biden, tout en faisant pression pour relancer la diplomatie avec l’Iran, faisait également preuve de solidarité avec les alliés et les intérêts américains dans la région, où les tensions se sont fortement intensifiées dimanche.

Après avoir affirmé avoir détruit samedi 10 drones armés lancés par les Houthis yéménites soutenus par l’Iran, l’Arabie Saoudite a déclaré que les forces aériennes de sa coalition avaient bombardé des sites militaires houthis à Sanaa, la capitale, et dans d’autres régions du Yémen. La télévision d’État à Riyad a déclaré que sept drones avaient été interceptés en 24 heures au-dessus de Khamis Mushait et Jazan dans le sud de l’Arabie saoudite. Le consulat des États-Unis à Djeddah, ville saoudienne de la mer Rouge, a émis un avis, citant des informations faisant état d’attaques et d’explosions présumées près de Djeddah et de Khamis Mushait.

Ce week-end, donc, les efforts du président américain pour obliger l’Arabie Saoudite à sortir de la guerre civile au Yémen, dans l’espoir de faciliter le dialogue avec Téhéran, ont reculé de deux grands pas, à la suite des attaques houties sur son territoire.

Commentaire du traducteur : Par là, MbS manifeste ne s’être guère laissé impressionner par les réprimandes de l’Administration Biden, concernant « l’Affaire Kashoggi », ce journliste du NYT, mais aussi adepte des Frères Musulmans, allié d’Al Qaïda, impliqué dans des opérations de déstabilisation contre le Prince.

2 commentaires

  1. ça c’est un bombardement !! erdogan n’a plus qu’une chose à faire : pleurer .
    ne se frotte pas à la russie qui veut , cette russie à la pussance illimitée .
    tout ce qui frappe erdogan me réjouit , je ne sais pas pourquoi .

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