Publié par Netanyahu : Il est absurde que les États-Unis sanctionnent les soldats de Tsahal alors qu’ils combattent le terrorisme
Biden-Blinken et les gauchistes de la Squad s’en prennent à un bataillon sioniste-religieux à cause d’une crise cardiaque d’un palestino-américain au cours d’une arrestation. Mais Israël dispose d’une Justice en charge de ce type de litiges.
Sur la nature des faits reprochés : on ne peut mettre en cause aucune action des soldats, simplement qu’ils étaient présents au moment des faits et d’avoir menotté un homme relativement âgé, mais dont rien ne permet de présumer qu’il va s’effondrer. Il existe des brancardiers et infirmiers dans toute unité de Tsahal qui peuvent soutenIr quiconque, allié ou ennemi, qui ne se sent pas bien… In fine, s’il y a manquement établi, Tsahal diligente une enquête et les incriminés, si tel est le cas, passent devant la Justice militaire. Le bataillon Netzar Yehuda est donc sanctionné pour ce qu’il est et non pour ce qu’il fait. Les « Impérialistes » Américains mettent donc clairement les pieds dans le plat de l’Indépendance d’Israël et doivent être renvoyés dans leurs cordes pour grave ingérence envers un allié dont tous les rapports sur son système judiciaire démontrent qu’il est fiable.
« À l’heure où nos soldats combattent des monstres terroristes, l’intention de sanctionner une unité de Tsahal est le comble de l’absurdité et une atteinte morale », a écrit Netanyahu dans un message sur X.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tient une conférence de presse au ministère de la Défense à Tel Aviv le 29 février 2024. (Crédit photo : NIMROD KLIKMAN/POOL)
L’Administration cherche à lier les mains de Tsahal et à intimider Israël
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a fustigé les États-Unis pour leur projet de sanctionner le bataillon Netzah Yehuda de Tsahal, qui a été accusé dans le passé de « maltraiter » les terroristes Palestiniens.
Parmi les incidents les plus médiatisés, il y a eu la mort de l’Américano-palestinien Omar As’ad, 80 ans, d’une crise cardiaque après avoir été arrêté, les yeux bandés, bâillonné et menotté par ce bataillon en Judée-Samarie.
Netanyahu appelle le gouvernement à agir contre cette décision
« À l’heure où nos soldats combattent des monstres terroristes, l’intention de sanctionner une unité de Tsahal est le comble de l’absurdité et une atteinte morale », a écrit Netanyahu dans un message sur X samedi soir.
« Ces dernières semaines, j’ai travaillé contre l’imposition de sanctions contre les citoyens israéliens, y compris dans mes conversations avec de hauts responsables du gouvernement américain », a-t-il déclaré.
« Le gouvernement que je dirige agira par tous les moyens contre ces mesures », a-t-il ajouté.
« Aucune sanction ne doit être imposée à l’armée israélienne ! » » a écrit Netanyahu dans un tweet sur X.
Une stupide contrepartie au vote d’un budget de 23, 2 milliards de $ pour amadouer les musulmans américains
Netanyahu s’est prononcé contre une telle décision, qu’ a révélé pour la première fois le site d’information Walla , une heure seulement après avoir écrit un message sur X, remerciant la Chambre des représentants d’avoir adopté un projet de loi d’aide militaire de 23,2 milliards de dollars à Israël, qui est maintenant transféré au Sénat. (c’est donnant-donnant, en termes de perte de légitimité)
Les deux messages reflètent deux mesures concurrentes de l’administration Biden. Depuis l’invasion d’Israël par le Hamas le 7 octobre, Biden et son administration à géométrie variable ont renforcé leur soutien à Israël tout en réprimant la violence juive présumée, postulée et rarement démontrée sur le terrain, contre les Palestiniens.
Sanctionnés pour collecte de fonds finançant des procédures Judiciaires
Vendredi, les États-Unis ont imposé des sanctions à Ben-Zion Gopstein, fondateur et dirigeant du groupe de droite Lehava, et à deux entités qui collectaient des fonds pour les hommes israéliens accusés de violences commises par les résidents de Judée-Samarie.
La loi Leahy de 1997 interdit le financement d’unités militaires étrangères soupçonnées d’être impliquées dans des violations des droits humains telles que les exécutions extrajudiciaires, la torture et les viols (ce qui n’a clairement rien à voir avec les faits reprochés).
Blinken veut salir Tsahal par exagérations
Mercredi, le site d’information d’investigation américain ProPublica a rapporté que le secrétaire d’État américain Antony Blinken avait suivi la recommandation du Département d’État d’appliquer la loi Leahy à « plusieurs unités militaires et policières israéliennes ».
Interrogé sur le rapport lors d’une conférence de presse en Italie vendredi, Blinken a déclaré que l’application de la loi Leahy prenait beaucoup de temps et « devait être effectuée avec beaucoup de soin, à la fois dans la collecte des faits et dans leur analyse – et c’est exactement ce que nous avons fait ».
« Et je pense qu’il est juste de dire que vous verrez des résultats très bientôt. J’ai pris des décisions ; vous pouvez vous attendre à les voir dans les jours à venir », a déclaré Blinken.
Samedi soir, Walla a rapporté que les États-Unis devraient sanctionner le bataillon Netzah Yehuda, composé en grande partie de soldats Haredi, qui ont servi pendant des années en Judée-Samarie, mais qui ont été déployés à Gaza à la suite de l’attaque du 7 octobre.
La réponse de Benny Gantz
Le ministre Benny Gantz, ancien ministre de la Défense et chef d’état-major de Tsahal, a écrit sur X que « le bataillon « Netzah Yehuda » est une partie inséparable des forces de défense israéliennes. Elle est soumise au droit militaire et est chargée d’opérer dans le plein respect du droit international.
« L’État d’Israël dispose d’un système judiciaire fort et indépendant qui évalue méticuleusement toute allégation de violation ou de déviation des ordres et du code de conduite de Tsahal, et continuera de le faire », a-t-il écrit.
« J’apprécie beaucoup nos amis américains, mais la décision d’imposer des sanctions à une unité de Tsahal et à ses soldats crée un dangereux précédent et transmet un mauvais message à nos ennemis communs en temps de guerre », a-t-il expliqué.
« J’ai l’intention d’agir pour que cette décision soit modifiée », a déclaré Gantz.
Un commentaire