Publié par Deux soldats turcs tués à Idleb en Syrie (SOHR)
Un véhicule turc endommagé lors d’un attentat à la bombe est photographié, publié sur les réseaux sociaux le 15 octobre 2021. (Photo : Réseaux sociaux)
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ERBIL (Kurdistan 24) – L’Observatoire de la guerre basé au Royaume-Uni, l’Observatoire syrien des droits de l’homme (SOHR), a rapporté vendredi soir que deux soldats turcs ont été tués et quatre autres blessés lorsqu’une bombe en bordure de route a visé leur convoi sur la route Idlib-Bab al-Hawa .
Le soi-disant bataillon Ansar Abu Bakr al-Siddiq, un groupe de djihadistes peu connu dont l’affiliation n’est pas claire, a revendiqué la responsabilité de l’attaque, selon des informations locales.
Ce n’est pas la première fois que des attaques ciblent les forces turques dans le nord-ouest de la Syrie.
La semaine dernière, deux officiers turcs ont été tués lors d’une attaque à la roquette guidée dans le nord d’Alep. Par la suite, des responsables du gouvernement turc ont affirmé qu’ils pourraient attaquer les positions des Forces démocratiques syriennes (SDF) dirigées par les Kurdes, les accusant de la responsabilité de l’incident.
Les forces soutenues par les États-Unis ont nié être impliquées dans les récents incidents frontaliers dans les territoires contrôlés par la Turquie. Cependant, elles ont promis de reprendre des zones comme Afrin aux combattants islmaistes soutenus par la Turquie.
Lire la suite : Les FDS démentent toute implication dans une attaque dans le nord de la Syrie au milieu des nouvelles menaces turques
Le 11 septembre, au moins deux soldats turcs ont été tués et trois autres blessés lors d’une attaque dans le nord-ouest de la Syrie, ont rapporté des médias gouvernementaux pro-turcs.
Le bataillon Ansar Abu Bakr al-Siddiq, un groupe inconnu créé il y a un an, a revendiqué l’attaque de vendredi, a indiqué le SOHR. Le groupe a mené sa première attaque contre les forces turques fin août 2020. Depuis plusieurs mois, les forces de Daesh se regroupent en Irak et en Syrie.
Selon le rapport SOHR de ce jeudi, Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un groupe anciennement connu sous le nom de Jabhat al-Nosra, filiale syrienne d’al-Qaida, a arrêté un expert en explosifs du groupe, qui était responsable du ciblage des forces turques en Idlib.
Entre 2016 et 2019, la Turquie a lancé trois opérations militaires dans la campagne du nord d’Alep, à Afrin et dans le nord de la province de Hasakah, dans le but d’empêcher l’émergence d’une région autonome kurde le long de sa frontière.
Depuis lors, Ankara et les groupes djihadistes qu’elle soutient occupent une grande poche de terre dans le nord-ouest de la Syrie. Ils ont également déployé des troupes à Idlib avec l’approbation de la Russie et de l’Iran depuis 2017 dans le cadre d’un mécanisme de déconfliction.
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