Un algérien remarquable de lâcheté, suspendu des Jeux Olympiques et renvoyé chez lui pour avoir refusé d’affronter un judoka israélien
Le judoka Fethi Nourine et son entraîneur Amar Benikhlef ont annoncé leur retrait de la compétition olympique pour éviter de rencontrer un athlète israélien lors de l’événement.
Dhimmitude : un complexe de supériorité qui rend faible
Dans la mentalité de la dhimmitude en Islam, il ne serait pas supportable de devoir affronter, à armes égales, une possible défaite face à un athlète israélien. C’est pourquoi il est nettement préférable de déserter le tatami. On peut légitimement se poser la question de la présence de ce genre de nations aux célèbres Jeux Olympiques, de culture grecque occidentale, si elles n’ont pas le mental suffisant pour suivre ces compétitions. Toutes les cartes sont pourtant sur la table, d’entrée de jeu. A quoi riment ces mises en scène?
Les Japonais, qui ont un sens aigu de l’honneur et de la dignité, ont mis au point le seppuku ou Hara-Kiri, qui permet au moins de s’en- sortir la tête haute dans des cas similaires engageant l’honneur d’un homme qui refuse le combat.
Le judoka israélien Tohar Butbul (en blanc).
(Crédit photo : FÉDÉRATION INTERNATIONALE DE JUDO/COURTESY)
La Fédération internationale de judo a suspendu samedi un judoka algérien et son entraîneur pour s’être retirés des Jeux olympiques de Tokyo avant le début de son épreuve, après que le tirage au sort l’ait mis sur la bonne voie pour devoir affronter un match contre un Israélien.
L’Algérien s’oppose aux valeurs internationales du Judo
Fethi Nourine et son entraîneur Amar Benikhlef ont fait des déclarations individuelles aux médias, annonçant leur retrait de la compétition pour éviter de rencontrer un athlète israélien lors de l’événement, a indiqué l’IJF dans un communiqué.
Le retrait de Nourine est “en totale opposition avec la philosophie de la Fédération internationale de judo“, a-t-on déclaré.
“L’IJF a une politique stricte de non-discrimination, promouvant la solidarité comme principe clé, renforcée par les valeurs du judo”, a-t-il déclaré.
L’IJF a ouvert une enquête sur l’affaire, conduisant à une suspension temporaire de Nourine et Benikhlef.
Retour sans combattre à domicile
Le Comité olympique algérien a retiré l’accréditation de l’athlète et de l’entraîneur et les a renvoyé chez eux, appliquant des sanctions en conséquence, a déclaré la FIJ, sans plus de précisions sur le type de sanctions.
Les tentatives pour joindre Nourine pour recueillir ses commentaires n’ont pas abouti.
Quand la soi-disant cause palestinienne ne mérite plus qu’on combatte pour elle
Vendredi, Nourine a déclaré aux médias algériens que son soutien politique à la cause palestinienne l’empêchait de rivaliser avec l’Israélien Tohar Butbul. Mais alors? Plutôt que de monter sur le tatami pour la défendre, Nourine jette le gant? Que vaut alors cette prétendue “cause”?
Le joueur de 30 ans devait affronter le Soudanais Mohamed Abdalrasool lundi pour son premier match dans la catégorie des 73 kg hommes. Une victoire l’aurait jumelé à Butbul – qui a un laissez-passer au premier tour – au tour suivant. Une défaite annoncée l’aurait ridiculisé.
Ce n’est pas la première fois que Nourine se retire de la compétition pour éviter d’affronter un adversaire israélien. Il s’est retiré des championnats du monde 2019 à Tokyo pour la même raison.
Les tensions dans le conflit israélo-palestinien ont de nouveau éclaté cette année, alors que les affrontements dans la capitale d’Israël, Jérusalem, ont servi de prétexte à un pilonnage de missiles tirés par le Hamas lors d’un nouveau cycle de conflit transfrontalier. Mais là on perd le fil et on ne voit vraiment pas le rapport.
Des athlètes d’autres pays, dont l’Iran et l’ Égypte, ont également refusé par le passé de rivaliser avec les Israéliens.
Avec Reuters
De Fethi à Fétide (puant), cela lui colle a la peau.