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les autres hésitent
Des données publiées par un site européen spécialisé dans l’immigration ont montré que les deux tiers des réfugiés syriens en Europe refusent de rentrer dans leur pays C’est le cas de la grande majorité des résidents arabes qui ont trouvé refuge sur le continent européen.
Le site Internet « Schengen visa info » couvre l’actualité de l’asile dans l’UE. Il a indiqué hier, jeudi, dans un rapport, que 66% des demandeurs d’asile syriens dans l’UE n’ont pas l’intention de retourner dans leur pays.
Il a ajouté que plus de 10.000 Syriens avaient demandé une protection internationale dans le groupe « Union européenne » au cours des deux premiers mois de 2021.C’est ce qu’affirme un rapport du Conseil européen pour les réfugiés à partir des « informations pays par pays ».
Une demande de protection
Selon le rapport, le nombre de demandes soumises par les réfugiés syriens a doublé entre septembre 2020 et février 2021 par rapport au semestre précédent.
Pendant ce temps, les demandes syriennes en attente d’une première audience juridique ont atteint 50 400 cas, soit une augmentation de 38 %.
Concernant le désir de retour, 1 600 participants syriens d’Allemagne, de France, des Pays-Bas et de Suède ont déclaré qu’ils ne retourneraient pas en Syrie. Il faudrait que les conditions se stabilisent, selon une étude de « L’Organisation du Jour d’Après ».
Une infime minorité de volontaires
Il a également noté que 137 Syriens sont rentrés volontairement du Danemark en Syrie en janvier 2020 en échange de grandes incitations financières. Il n’y avait seulement que dix Syriens sur 77 000 aux Pays-Bas qui ont accepté de retourner dans leur pays d’origine.
En février et mars 2021, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés a mené une enquête auprès de 3 201 Syriens vivant en Égypte, au Liban, en Jordanie et en Irak.
Selon les résultats de l’étude, 90 % des Syriens de ces pays ne veulent pas retourner en Syrie dans les douze prochains mois.
Les trois principales raisons du manque d’intérêt pour le retour au pays, citées par les personnes interrogées, étaient :
- le manque de moyens de subsistance et d’opportunités d’emploi,
- le manque de sécurité
- et le manque de logement convenable ou d’autres problèmes de logement.
Je les comprends ! Les refugies syriens préfèrent VIVRE en Europe plutôt que de MOURIR en Série !!!!