Le New York Times consacre sa Une à… l’Unef, « avant-garde du changement »!

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“L’avant-garde du changement” : le New York Times consacre sa Une à… l’Unef

Le célèbre quotidien américain a publié un long et complaisant article sur le syndicat étudiant, au cœur d’une vaste polémique depuis plusieurs semaines.

Par valeursactuelles.com

Publié le 5 avril 2021 à 17h10 Mis à jour le 6 avril 2021 à 8h42

Image d’illustration. Photo © Louise MERESSE/SIPA

La polémique sur les réunions « non-mixtes » de l’Unef traverse les frontières. Alors que les responsables politiques se déchirent à propos de ces rassemblements « racisés » depuis plus de trois semaines, le New York Times s’est emparé du sujet ce lundi 5 avril, en consacrant sa Une au syndicat étudiant, comme l’a repéré la journaliste du Figaro Eugénie Bastié. « L’avant-garde du changement en France » titre le célèbre quotidien américain, qui analyse les ressorts de l’organisation d’extrême gauche, dans un long article pour le moins complaisant.

Le New-York Times fait sa une internationale sur l’UNEF l’ »avant-garde du changement » en France. Et après on va encore dire que le soutien de la gauche américaine aux minorités activistes racialistes est du complotisme de réacs fantasmant l’américanisation du débat 🤷‍♀️. pic.twitter.com/ZaK3A2CdIQ

— Eugénie Bastié (@EugenieBastie) April 5, 2021

La France à la traîne, l’Unef à la pointe ?

Le New York Times explique notamment, en guise de préambule, que la France « a des difficultés à s’adapter aux changements sociaux en cours » et que l’Unef incarne en quelque sorte tous les combats progressistes de notre siècle. Pour le quotidien, « l’évolution du syndicat reflète les changements considérables qui s’opèrent au sein de la jeunesse française, qui a des attitudes bien plus décontractées sur le genre, la race, l’orientation sexuelle, la religion et le strict principe de laïcité » et « pourrait être le reflet d’un changement social de plus grande ampleur ».

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Pour le bien de cet article, le New York Times a évidemment interrogé Mélanie Luce, la présidente de l’Unef à l’origine de la polémique. « On fait peur parce qu’on représente l’avenir », a-t-elle d’ailleurs déclaré au quotidien. Plusieurs autres anciens dirigeants du syndicat ont également accepté de répondre aux questions du journal, qui indique en revanche le refus des ministres Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal.

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