Le Comité Traoré ne veut plus Justice ni Police dans “ses” quartiers!

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«Justice négrophobe», «police raciste» : le Comité La Vérité pour Adama «ne veut plus qu’ils rentrent dans nos quartiers»

Invité ce samedi par la Marche des Solidarités «contre l’islamophobie, le racisme et le fascisme» et «l’impunité policière», le groupuscule s’est à nouveau illustré par un discours séditieux.Par Stéphane KovacsPublié hier à 18:14, mis à jour hier à 18:47

Protesters, including French activist Jean-Baptiste Redde aka Voltuan (R) holding a placard reading “Darmanin and Macron are killing our freedoms”, take part in a demonstration against the “Global Security” bill, police violence and racism, in Paris, on March 20, 2021. – The controversial security bill tabled by the government includes an article that would criminalise the publication of images of on-duty police officers with the intent of harming their ‘physical or psychological integrity’. Critics of the bill say it would restrict the filming of police and posting of images to social media, notably to document cases of police brutality. (Photo by Alain JOCARD / AFP)

«Justice négrophobe», «policiers racistes», «permis de tuer»… Invité ce samedi par la Marche des Solidarités «contre l’islamophobie, le racisme et le fascisme » et «l’impunité policière», le Comité la Vérité pour Adama s’est à nouveau illustré par un discours séditieux. «Un concentré de haine» envers la police et la justice française, s’est ému David Le Bars, secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale (SCPN).

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«Ça fait quarante ans que ça dure, on a bien affaire à une justice négrophobe, à des policiers racistes dans nos quartiers !», s’écrie, au micro, l’un de ses membres, Samir B. Elyes, dans une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociaux. «80% des policiers sont racistes, ils ne nous aiment pas… La justice leur délivre des permis de tuer. On est en colère contre la police et la justice. En France, y a un traitement pour les familles noires et les familles arabes, et un traitement pour les autres. Et ça, nous on l’acceptera jamais», poursuit-il.

«On ne veut plus que les policiers entrent dans nos quartiers»

«Quelle famille a subi ce qu’a subi Assa Traoré en France ?, interroge-t-il encore. Il n’y a pas d’équivalent en France !» «Pas de justice, pas de paix !», scandent alors les militants. Tandis que l’orateur poursuit, à propos des policiers : «d’ailleurs ils sont là… Il y a un truc qui me fait mal, c’est qu’ils puissent passer à côté de nous, comme ça, avec le sourire… On ne veut plus qu’ils rentrent dans nos quartiers.» En 2020, interviewé par Le Média, Samir B. Elyes, ancien membre du Mouvement immigration banlieue (MIB), comparait les policiers à «des porcs» : «des porcs parce que c’est l’animal le plus détesté au monde».

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«Voilà le but recherché : « on ne veut plus que la #police rentre dans nos quartiers, a tweeté lundi le Syndicat des Officiers et Commissaires de Police SCSI. C’est exactement ce que souhaitent les dealers et les délinquants. C’est pourtant les citoyens de ces quartiers qui ont le plus besoin de sécurité».

«Diffamation. Incitation à la haine. Séparatisme. Intimidations et menaces permanentes. Non-port du masque, etc. Le comité #adamatraore est une plaie pour la République», a renchéri le syndicat SCPN. «Le racisme, en fait c’est eux!, s’exclame David Le Bars. Tout ça a pris une tournure de combat politique et racial. Ce groupuscule justifierait exactement les mêmes mesures que celles prises par le ministère de l’Intérieur contre Baraka City et Génération identitaire» (une ONG et un mouvement récemment dissous par décret, NDLR).

Car «un jour ça finira mal, prédit le secrétaire général du SCPN. Leur discours est une incitation à peine déguisée à ce que les jeunes attaquent la police. C’est ce qu’on voit depuis des semaines, avec la multiplication des violences urbaines… À ces gens-là, l’État ne doit rien laisser passer. Le danger, c’est de laisser enfler ce sentiment d’impunité : il y a des citoyens qui ne comprennent pas pourquoi on autorise toutes ces manifestations, alors qu’eux-mêmes doivent respecter à la lettre les mesures sanitaires…»

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