Une quatrième élection pour rien, une fois encore?
Commentaires de Terre-des-Juifs sur une dépêche d’IsraelHayom…
Un sondage prédit une bataille électorale difficile, car aucun des deux blocs ne peut obtenir une coalition
Channel 12 News affirme que les blocs de droite et de centre-gauche auraient du mal à résoudre ensemble la question d’un gouvernement stable, ce qui pourrait entraîner des cinquième élections générales plus tard cette année.
Par le personnel de l’ILH Publié le 17-02-2021 05:53 Dernière modification: 17/02/2021 05:53
Israël pourrait très bien faire face à une cinquième campagne électorale, car le vote du mois prochain – le quatrième en deux ans – pourrait entraîner une nouvelle impasse politique, selon un sondage de la chaîne d’info 12, Channel 12 News mardi.
Si des élections avaient lieu à ce moment-là, le sondage prévoit que le Likud remporterait 29 sièges à la Knesset, suivi de Yesh Atid (18), Nouvel Espoir (13), Yamina-Nouvelle Droite de Bennett (10), la Liste arabe commune (9), le parti ultra-orthodoxe séfarade Shas (8), le parti haredi Ashkenaze, le Judaïsme Unifié de la Torah (7), Yisrael Beytenu (7), Travaillistes (6), le Parti Sioniste Religieux -Foyer Juif (5), Meretz (4) et Kakhol lavan (4).
On trouve, en dessous du seuil électoral des quatre sièges, le parti économique et le parti arabe Raam.
Ces résultats projettent que même si Yamina rejoint le bloc de droite – ce à quoi son chef, Naftali Bennett, refuse de s’engager – le bloc n’aurait encore que 59 mandats – deux de moins que les 61 sièges nécessaires pour former une coalition.
Si Bennett s’aligne sur le bloc du centre-gauche, il disposerait de 62 sièges. Cependant, il devrait en exclure la Liste arabe commune, qui pourrait approuver un candidat du bloc au poste de Premier ministre mais il est peu probable qu’il rejoigne le gouvernement. Cette coalition devrait inclure le Meretz (à l’opposé idéologique -inconciliable – de Bennett)- un défi de taille étant donné les autres partenaires potentiels.
Un tel “balagan” bien israélien démontre par l’absurde les conséquences du système électoral israélien, incapable de dégager des majorités claires ou même d’affirmer un rapport d’opposition idéologique lisible…
Jaugeant les cotes d’approbation, le sondage a révélé que 32% des Israéliens aimeraient voir Benjamin Netanyahu dans le rôle de Premier ministre. Vingt pour cent ont préféré Yair Lapid, le chef de Yesh Atid, 13% ont opté pour le chef de Nouvel Espoir Gideon Sa’ar (très faible pour faire un candidat sérieux), 8% ont choisi Bennett, 18% ont déclaré qu’aucun des candidats actuels ne représentait une option valable pour le poste de Premier ministre et 9% ont déclaré qu’ils n’avaient pas d’opinion sur le matière.