Le Maire socialo-islamiste de Trappes impose son contrôle censeur à la caméra de Morandini

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Menaces du maire, “groupe d’hommes” pour suivre les caméras, boutique choisie à l’avance… Morandini raconte les dessous de son émission à Trappes

Par Auteur valeursactuelles.com / Lundi 15 février 2021 à 13:12Jean-Marc Morandini. Photo © ACau/SIPA

Le 12 février, le présentateur s’était notamment rendu, avec les caméras de son émission, dans un commerce soupçonné d’exclure la clientèle féminine.

Au sein d’une ville – Trappes – pointée du doigt pour l’islamisme qui y régnerait en maître, l’intervention sur le terrain de Jean-Marc Morandini avait suscité l’ire d’une partie d’Internet. Quelques jours après avoir filmé, avec les caméras de Morandini Live, chez un coiffeur accusé d’exclure les femmes de son commerce, le présentateur a notamment expliqué, le 15 février chez son confrère Pascal Praud aussi sur CNews, les choix qui l’ont amené près de l’établissement.

« Le maire savait qui on allait voir et quel était ce coiffeur »

« On a dit qu’on allait venir avec des gens, c’est pour ça qu’il y avait un député En Marche!, un député Les Républicains, un député du Rassemblement national », ainsi que le maire de la ville, a précisé Jean-Marc Morandini, à propos de l’émission du vendredi 12 février. Et d’expliquer le choix de visiter le marché de la commune francilienne : « Je ne voulais surtout pas être dans une pièce, je voulais me balader sur le marché et j’ai dit : ‘je veux qu’on aille voir un commerce, puisqu’il y a un coiffeur, on va aller voir le coiffeur, et puisqu’il y a un restaurant, on va aller voir le restaurant ».

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Pour autant, « il est clair que le maire savait qui on allait voir et quel était ce coiffeur qu’on allait voir et quel était ce restaurateur qu’on allait voir. Ça, c’est certain », a poursuivi l’animateur, revenant aussi sur l’absence de femmes dans les images tournées à Trappes : « Il y avait des femmes sur le marché, mais, si vous avez bien noté, on était suivis par une masse de gens [composée] uniquement d’hommes. »

« Le site internet a été créé avant que je reprenne la marque »

Rappelons par ailleurs le contexte : alors que le professeur de philosophie Didier Lemaire alerte, depuis plusieurs jours, sur l’islamisme étouffant qui régnerait dans la cité des Yvelines, le maire, Ali Rabeh, conteste fermement ces accusations. Après l’émission de Jean-Marc Morandini, des internautes avaient décelé des captures d’écran du site du coiffeur, intitulé Barbersquad. Des images qui semblaient indiquer qu’avant la visite des caméras de Morandini Live, le commerce se disait « exclusivement masculin » et aurait changé cet intitulé pour « salon mixte » après l’émission.

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Auprès du Figaro, Riyad Achach, le gérant de l’établissement, a assuré avoir « repris la marque en avril 2020 ». « Le site internet a été créé avant que je reprenne la marque. Je ne l’ai jamais lu en détail. J’ai découvert hier ce qu’il y avait écrit tout en bas », à savoir la mention « exclusivement masculin », a-t-il aussi déclaré. Selon le journal, des avis Google semblent lui donner raison. « Des clientes sont prêtes à témoigner », plaide-t-il aussi.

« Quasiment une intimidation physique » du maire de Trappes

Jean-Marc Morandini est aussi revenu sur une autre séquence : son interview houleuse de l’édile de Trappes, vendredi, lorsque celui-ci a refusé de répondre à une partie des questions qui lui étaient posées, justement sur l’islamisme dans sa ville. Car l’élu était rentré, quelques jours plus tôt, dans un lycée local, afin d’y distribuer des tracts remettant en cause l’enseignement. « Depuis le début, il est très mal à l’aise vis-à-vis de ce sujet et il n’a pas voulu en parler », a constaté l’animateur de CNews, après son entretien avec Ali Rabeh.

« Dès que vous êtes en contradiction avec lui, il s’arrête de parler, il se fige, il vous regarde dans les yeux, il vous fusille » du regard comme pour dire « attention à toi », a encore résumé Jean-Marc Morandini à propos du maire de Trappes, évoquant « une forme d’intimidation qui est quasiment une intimidation physique ». « On avait besoin de sécurité, on avait besoin de la police municipale », a encore justifié le présentateur à propos du tournage du 12 février, alors que Jean Messiha, présent chez Pascal Praud, ce lundi, l’interrogeait sur un éventuel manque de spontanéité des images.

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