L’Iran teste des missiles balistiques anti-navires lors d’un troisième exercice militaire
Bien administration , exercices de missiles iraniens , CGRI
Une vidéo diffusée par la télévision nationale iranienne le samedi 16 janvier a montré des missiles de «différentes classes» ciblant les «cuirassés ennemis» et les détruisant à 1 800 km. Les missiles ont été «tirés depuis le centre de l’Iran sur des cibles dans le nord de l’océan Indien», ont déclaré les Gardiens de la Révolution, qui ont mené l’exercice, leur troisième exercice militaire en deux semaines. Un éventail complet de généraux iraniens de haut niveau ont regardé l’exercice: le chef d’état-major, le général Muhammad Bagheri, le chef des gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami et le commandant de l’aérospatiale, le général de brigade Amirali Hajizadeh.
Le général Bagheri a déclaré que l’utilisation de «missiles à longue portée pour frapper des cibles maritimes indique que si les ennemis… font preuve de mauvaise volonté, les routes commerciales maritimes ou le territoire seront ciblés et détruits par nos missiles».
L’Iran a une capacité de portée de missiles allant jusqu’à 2 000 km – assez loin pour atteindre Israël et les bases militaires américaines dans la région. Dans le cadre de l’exercice, les gardiens de a Révolution ont lancé un barrage de missiles balistiques sol-sol de «nouvelle génération» contre des bases ennemies simulées dans le désert central de l’Iran. Le troisième exercice comprenait des missiles balistiques Zolfaghar et Dezful ainsi que des drones porteurs de bombes.
À la suite du premier exercice de la semaine dernière, l’Iran a transféré deux navires de guerre vers la mer Rouge, y compris son plus grand cuirassé.
Le régime islamique est évidemment en train de construire ses valeurs sûres à temps pour affronter le nouveau président américain Joe Biden avant son investiture le mercredi 20 janvier. Biden a indiqué qu’il était prêt à se réengager avec l’Iran dans des négociations nucléaires,1 à condition que Téhéran se conforme à l’accord original de 2015. Téhéran a répondu: d’abord, procédez à une première levée des sanctions. Le président élu vient de nommer Wendy Sherman, une partisane inconditionnelle de la diplomatie nucléaire de l’administration Obama avec l’Iran, en tant que numéro 2 du département d’État. Soit un véritable danger de soumission de l’Amérique au Moyen-Orient, face aux conditions imposées par l’Iran.