Jésus, dénominateur commun de la haine palestinienne anti-juive

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Palestinian Prime Minister Mohammed Shtayyeh [Photo via MaxPPP]

Le 28 décembre 2020, Al Hayat Al jahida, Journal officiel de l’AP, a relaté les propos tenus par le Premier Ministre de l’AP, le soir de Noël, concernant Jésus de Nazareth. Cherchant à se l’approprier dans l’histoire palestinienne, le responsable Palestinien l’a présenté comme « le premier combattant palestinien qui s’est sacrifié » et qui a enseigné « le principe de la mort en martyr » (sic). En réalité, si les palestiniens musulmans ont invoqué Jésus dans leur propagande anti-juive (en se convaincant d’évènements historiquement faux), ils y ont été rejoints par les palestiniens chrétiens qui ont, également cette année, fustigé la vente de terres aux juifs en affirmant qu’elle constituait une « trahison de Jésus ».

Dans son allocution du 25 décembre 2020, le Premier Ministre palestinien a expliqué : « Notre seigneur Jésus, que la paix soit sur lui, est le premier combattant palestinien qui s’est sacrifié et dont nous avons appris la mort en martyr, et qui a payé sa mission de sa vie » (sic). S’il est exceptionnel, dans le langage musulman, de présenter Jésus comme « notre seigneur », dans la mesure où les chrétiens (tout comme les juifs) sont considérés comme ayant refusé les signes d’Allah, il convient néanmoins de corriger les multiples mensonges que contiennent ses propos.

Tout d’abord, Jésus est présenté comme un « combattant qui se sacrifie » comme pour inciter les jeunes palestiniens au terrorisme et à l’assassinat de juifs. Bien évidemment, cette présentation ne correspond pas à la réalité puisque, selon les Evangiles, Jésus était une personne non violente qui suggérait même de tendre l’autre joue à celui qui a frappé la première (Matthieu 5,39). Ainsi, et en procédant de la sorte, les palestiniens musulmans tentent d’associer l’humanisme de Jésus à leur comportement meurtrier, en travestissant son message.

En outre, le Fatah insulte les chrétiens en faisant de Jésus une personne qui enseignait « la mort en martyr ». Cet autre mensonge est d’une portée excessivement grave car il permet aux palestiniens musulmans de projeter sur Jésus, leur mode comportemental assassin. Rappelons que dans les zones A et B de Cisjordanie, l’enseignement de la mort en martyr fait l’objet d’une publicité ininterrompue. Ainsi, sur Awdah, chaîne de Télévision du Fatah, un clip diffusé depuis 2017, présente la gratification faite par le Coran aux terroristes qui décèdent « en martyr », en l’occurrence, le mariage avec « 72 vierges aux yeux noirs ».

Petit Jésus façon Hamas

Dans ce clip, le kamikaze demande à Allah « d’accorder le martyr à Al Asqa (Jérusalem) » en ces termes : « remplis de désir, ils se rendent au paradis des immortels  pour une procession de mariage avec les anges »… Une fois encore, il s’agit d’une manifestation de la duplicité du Fatah (Olp) qui dit vouloir la paix avec Israël (sans pour autant être en guerre avec lui) mais qui inculque la haine des juifs à son peuple.

Les palestiniens vont donc continuer de grandir avec l’obligation de combattre les juifs pour reprendre une terre (qui ne leur a jamais appartenue), mais désormais, avec Jésus, comme support publicitaire.

Par ailleurs, la présentation de Jésus comme palestinien est une autre réécriture de l’histoire. Jésus était un Juif qui résidait en Judée, il ne pouvait donc être palestinien. D’ailleurs, et comme le rappelle les Evangiles de Matthieu (2,20), Jésus habitait « dans le pays d’Israël ». Les palestiniens musulmans ne semblent donc pas informés que la Judée a été rebaptisée en « Palestine » en l’an 135 (ec) par l’Empereur Hadrien, c’est-à-dire bien après la mort de Jésus.

Notons que cette référence à Jésus devient tellement systématique que dans sa présentation des vœux du 24 décembre 2020, la télévision officielle de l’AP, Palestine This morning, a utilisé ces termes : « nous présentons au peuple palestinien, où qu’il se trouve, de bonne vacances, la santé et le meilleur. Puissions-nous et vous transformer les années à venir en un message d’amour, d’espoir et de joie. Un message de détermination et de patience qui a caractérisé le premier palestinien, Jésus, que la paix soit sur lui » (sic).

Plus grave, le Premier ministre palestinien a lié le martyr de Jésus aux «milliers de martyrs» qui sont morts pour la «Palestine»: « l’anniversaire de notre seigneur Jésus a eu lieu à la même époque que l’anniversaire du déclenchement de la révolution palestinienne (la première attaque terroriste de l’Olp a eu lieu le 1er janvier 1965), pour laquelle des milliers de martyrs ont payé de leur vie » (Journal officiel de l’AP Al Hayat Al jahida 28 décembre 2020).

Autrement dit, le Fatah assimile Jésus aux milliers de terroristes palestiniens kamikazes qui se sont fait exploser ou éliminer par Israël, après avoir perpétré des attentats pour tuer des israéliens. Sur ce point, le représentant de l’AP tente de couvrir les crimes contre les juifs avec l’image valorisante de Jésus.

Une fois encore, les palestiniens musulmans construisent des fantasmes pour éviter d’avoir à affronter la réalité (comme dans une forme de mythomanie), mais les référents en Islam deviennent insuffisants pour convaincre les jeunes générations de mourir pour la cause. Aussi, les dirigeants palestiniens sont-ils obligés de réinventer la vie de Jésus, pour se trouver un devenir commun avec la communauté chrétienne.

Notons, en effet, que cette référence à Jésus (dans le combat contre les Juifs) devient également l’apanage des palestiniens chrétiens pour empêcher la vente des terres aux israéliens.

Ainsi, dans un article intitulé « Noël, le nationalisme spirituel humain » (publié dans le Journal officiel de l’AP Al Hayat Al jahida du 27 décembre 2020) il est indiqué (une nouvelle fois) que « Jésus est un palestinien né à Bethléem », que « les palestiniens chrétiens ont compris le danger de la judaïsation pour leur existence et pour leur lieux saints », qu’ils savent que « le complot sioniste ne se limite pas à la judaïsation des lieux saints des palestiniens musulmans » et que, par conséquent, «  ils considèrent que la vente de terres palestiniennes aux occupants et aux colons racistes israéliens comme une trahison de Jésus ».

Autrement dit, si les palestiniens musulmans sont encouragés à poursuivre leurs opérations terroristes en imitant le martyr palestinien Jésus, les palestiniens chrétiens se voient interdits de vendre la terre aux juifs, pour éviter de trahir Jésus. Palestiniens musulmans et chrétiens se rejoignent donc sur ce point : en Islam, vendre une parcelle de terres aux israéliens est un acte de traîtrise « à Allah, à son Messager, à sa religion et à sa patrie ». Désormais, une telle vente, par les palestiniens chrétiens, est également assimilable à une transgression religieuse.

Depuis longtemps, l’AP interdit la vente de terres aux israéliens sauf à encourir l’emprisonnement à perpétuité outre les travaux forcés. Le Grand Mufti l’a répété, le 5 mars 2020, à l’occasion d’une conférence sur le deal  du siècle : « en cas de vente de terres à l’ennemi, le vendeur sera ostracisé et ne pourra être enterré dans un cimetière musulman ». Désormais, c’est au nom de Jésus qu’il est interdit de vendre la terre aux juifs. Manifestement, les palestiniens sont au bout de leur raisonnement absurde et ne savent plus quel symbole invoquer pour convaincre de la justesse de leur revendication. Jésus ne devrait pas leur être d’un grand secours.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhlbach

4 commentaires

  1. Il y a bien longtemps que les pseudos « falestiniens » se servent de Jésus pour se faire plaindre chez les chrétiens majoritairement antisionistes malgrè Jean XXIII, un des rares pape ayant dénoncé l’accusation de « Juif, peuple déicide ». Ceux qui l’ont suivi ont laissé sans rien dire le terroriste arafat poser son cul à Bethlehem le soir de Noël alors qu’il a tout fait pour faire partir les chrétiens arabes de cette ville. N’oubliez pas que cet assassin égyptien était le cousin du mufti de Jérusalem qui allait voir hitler en Allemagne durant la seconde guerre mondiale pour l’inciter à faire exterminer le plus de Juifs possible. C’est çà l’AFP encore aujourd’hui avec le milliardaire tueur d’enfants Juifs : abou mazen ! Elles disent quoi les nations représentées à l’Onu, elle dit quoi l’UE, elle dit quoi la fille ainée de l’église ?

  2. La guerre sainte contre les Juifs continuent sous toutes les formes. Il est inacceptable.pour les chretiens comme les musulmans que les Juifs ont un etat .
    Avec la mondialisation ,l effacement des frontieres ,les europeens en premier s opposeront toujours a l etat nation du people Juif.
    Ils sont.aides par une « goche » trop proche de leurs idees.qui prefere saboter toute.initiative d un gouvernement elu par le peuple.

    1. UNE SEULE REPONSE :  » AM ISRAEL HAY  » . et ce miracle vient une fois de plus étayer la valeur d’Israel : peuple parmi les nations, agissant pour l’Eternel , dans l’éternité .
      Voilà pourquoi toutes ces batailles de désinformation, de BDS, et de délégitimation , sont peines perdues ! Rangez donc vos vomissures : Am Israel Hay , et pour toujours !

  3. La guerre sainte contre les Juifs continuent sous toutes les formes. Il est inacceptable.pour les chretiens comme les musulmans que les Juifs ont un etat .
    Avec la mondialisation ,l effacement des frontieres ,les europeens en premier s opposeront toujours a l etat nation du people Juif.
    Ils sont.aides par une « goche » trop proche de leurs idees.qui prefere saboter toute.initiative d un gouvernement elu par le peuple.

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