
femme officier de police , jour de Jérusalem , Ramadan

Trois terroristes armés s’étaient mêlés à des civils palestiniens se dirigeant vers Israël dans un bus de la ville de Jénine en Cisjordanie le vendredi 7 mai. Lorsque le bus s’est arrêté devant la base militaire de Salem et que les passagers sont sortis pour inspection, le trio a sauté en se lançant en avant, a sorti ses pistolets-mitrailleurs improvisés de type «Carlo» et a ouvert le feu sur les gardes-frontières. Ils ont été abattus en un éclair par des retours de tirs depuis la porte de la base avant que quiconque ne soit blessé. Deux Palestiniens armés ont été tués sur place, un troisième a été grièvement blessé et transporté à l’hôpital.
Ce scénario laconique est complété plus tard par une enquête sur place. Deux des terroristes étaient de Tulkarem et le troisième d’un village voisin. Ils étaient armés d’armes à feu et de couteaux pour mener une attaque à grande échelle en Israël. Selon un rapport du Shin Bet, ils se dirigeaient vers le mont du Temple à Jérusalem.
Ils ont réalisé que le jeu était terminé lorsque le bus s’est arrêté. Tous les trois ont alors ouvert le feu en même temps. Le sergent S, une femme de 20 ans, officier de la garde-frontière, commandante de l’équipe de garde, a riposté après s’être mise à couvert, rejoint instantanément par le reste de l’équipe. Leur objectif était rapide et précis.
Le major général Tamir Yadai, chef du commandement central de Tsahal, qui est arrivé sur les lieux avec le chef de la police des frontières, le surintendant Amir Cohen, a déclaré qu’un acte de terreur majeur avait été déjoué grâce à la réaction vive, résolue et professionnelle de la Sergente et de ses agents des gardes-frontières. Cette réponse, a-t-il dit, est conforme aux opérations de contre-terrorisme en cours ces derniers mois pour faire face aux fortes tensions dans la région au sens large.
Le s … S., qui vient d’un moshav en dehors de la ville méridionale de Beersheba, a été dix-huit mois dans les gardes-frontières et est diplômée d’un cours de chef d’escouade avant d’être affectée à la base de Salem, qui sert également de siège du tribunal militaire où les suspects de terroristes sont traduits en justice.
Le s … S et son équipe ont le mérite d’avoir sauvé la situation et empêché un acte terroriste grave pour lequel les services de renseignement n’avaient reçu aucun avertissement préalable.
La menace de violence est particulièrement élevée au cours du week-end en cours. Les dernières prières du vendredi du Ramadan explosent habituellement pour se transformer en violence. La dernière nuit des festivités musulmanes tombe le dimanche 9 mai et marque l’octroi du Qoran au prophète Mahomet. On pense que les portes du ciel s’ouvrent pour que les fidèles affichent leurs souhaits.
Vient ensuite le lundi 10 mai, jour de Jérusalem (Yom Yerushalayim), quand Israël célèbre la libération de sa capitale et la réunification de ses deux parties. Cette occasion est traditionnellement marquée par un joyeux défilé de drapeaux dans les rues de la vieille ville. Cette année, cela survient après des semaines d’affrontements entre Palestiniens, la police israélienne et des habitants juifs.