
Le gouvernement irakien a du mal à bloquer une énorme opération de contrebande parrainée par l’Iran qui nuit à son économie
Le gouvernement irakien ou plutôt Bagdad déclare la guerre économique aux milices pro-iraniennes.
Le gouvernement a l’intention de créer un «cordon douanier» à Bagdad et dans ses environs pour commencer à percevoir des taxes sur les marchandises entrant dans la capitale et ses environs, qui sont le principal marché du pays. Cette décision intervient après que le gouvernement a finalement réalisé que les milices armées, dont la plupart sont fidèles à l’Iran, font fortune en faisant passer des marchandises en contrebande à travers la frontière.
La plupart des marchandises entrant à Bagdad sont illégales et proviennent principalement de la région méridionale (Bassorah) ainsi que des points de passage de la frontière vers la région kurde. Là, les marchands refusent également de payer les taxes au gouvernement central, affirmant qu’ils ont déjà payé ce qui est nécessaire au gouvernement provincial.
Le «cordon sécuritaire douanier» autour de Bagdad comprendra des points de douane contrôlés par le gouvernement central qui prélèveront des taxes sur les marchandises entrantes. On se rappellera que l’Irak a 17 postes frontaliers terrestres avec ses voisins, mais le gouvernement central a du mal à les contrôler. L’activité dans de nombreux points de passage est utilisée pour financer les milices pro-iraniennes et si le gouvernement insiste sur la bande douanière, il se trouvera sur une trajectoire de collision avec ces milices.

Crédit: site Telegram Doron Peskin