Il y a une alliance secrète entre le régime d’Assad et le général libyen à la retraite Khalifa Haftar, sous la direction de Maher al-Assad et de Saddam Haftar.

Selon le site «  Africa Intelligence », l’alliance économique secrète existe depuis 2017.

La Libye, mine d’argent pour la Syrie

Le site note que Maher al-Assad, le commandant de la 4ᵉ division syrienne, sous la coupe du Hezbollah et de l’Iran, et directement responsable du trafic de la drogue captagon, selon des informations occidentales, s’est rendu en Libye en septembre 2022. Il est arrivé dans un avion appartenant à la compagnie “Sham Wings”, et il a rencontré Saddam Haftar pour conclure des accords.

Le rapport de renseignement décrit l’est de la Libye comme une “mine d’argent” qui génère d’énormes profits pour les familles Assad et Haftar et les hommes d’affaires qui leur sont proches. Les relations entre eux se sont renforcées au cours des cinq dernières années.

Transports aériens et maritimes ne désemplissent pas

Le rapport confirme que les partenariats les plus importants signés entre les deux parties sont liés aux compagnies aériennes et aux liaisons dans le secteur maritime, notamment après la création de la société syrienne « Al-Tair International Trade and International Shipping ». Celle-ci a inauguré une ligne de transport maritime entre Lattaquié et Benghazi depuis sa création en 2018.

“Africa Intelligence” souligne que le partenariat a tiré d’énormes profits du commerce de  “Captagon”, après l’abandon du marché dans le golfe Persique, car il a ouvert une opportunité pour le régime d’Assad d’étendre ce commerce à travers sa compagnie “Al- Taïr” et l’utilisation des ports libyens pour transporter la drogue vers le sud de l’Europe.

La Syrie est un porte-nom de l’Iran

Le site note qu’il existe deux avions de transport militaire appartenant au régime d’Assad, qui effectuent des vols aller-retour réguliers vers l’aéroport de Benina, ville de Benghazi. Ils passent parfois par l’Iran avant de s’envoler vers Benghazi.

Haftar partage des zones d’influence en Libye avec le gouvernement al-Wafek après une longue lutte entre eux. Ce dernier accuse Haftar de créer des liens suspects avec le régime d’Assad et d’accorder à des personnes proches de lui de faux visas de voyage pour la Libye, ainsi que de violer les sanctions occidentales imposées au régime.