Un conseiller du CGRI tué dans une frappe aérienne israélienne présumée à Damas
On identifie le conseiller sous le nom de Milad Heydari. « Le régime sioniste factice et criminel recevra sans aucun doute une réponse à ce crime », a averti le CGRI.
Une frappe aérienne israélienne présumée à Damas a éliminé un conseiller du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) iranien en Syrie, jeudi soir. Le CGRI avertit qu’il répondrait “sans aucun doute” à l’attaque.
Ce conseiller s’appelait Milad Heydari. « Le régime sioniste factice et criminel recevra sans aucun doute une réponse à ce crime », a averti le CGRI.
Il s’agit de la deuxième frappe aérienne en 24 heures. Mercredi soir, des frappes aériennes israéliennes présumées ont également visé la région de Damas, les médias d’État syriens rapportant que les frappes ont touché deux soldats syriens.
Où a-t-on signalé les frappes, la première fois ?
Le site d’information d’opposition Capital Voice a rapporté que les frappes de mercredi soir visaient une base de défense aérienne et une cible mouvante sur une autoroute au sud de Damas qui serait le convoi d’une « personnalité étrangère » en route vers le quartier de Kafr Souseh. Les forces iraniennes et du Hezbollah sont connues pour opérer dans ce quartier.
Les frappes se multiplient en Syrie
Après les frappes, on a signalé des incendies dans les quartiers d’al-Midan et de Kafr Souseh. On ne sait pas si ce sont les frappes qui ont causé les incendies directement des éclats de missiles de défense aérienne syriens, car il est fréquent que les missiles de défense aérienne syriens manquent leurs cibles.
Au début de ce mois-ci, des frappes aériennes israéliennes présumées ont visé un aéroport d’Alep, endommageant des bâtiments sur le site. Un peu plus d’une semaine avant cette frappe, des frappes aériennes israéliennes présumées visaient une structure de recherche chimique à Masyaf.
En février, une frappe aérienne israélienne présumée a visé le quartier de Kafr Souseh, éliminant au moins cinq personnes dans cette frappe. Le site Capital Voice a rapporté que le bâtiment touché par la frappe appartient à l’homme d’affaires Fadel Balawi, propriétaire de la société de transfert Al-Fadhel Monsey, affiliée au Hezbollah. Le bâtiment sert d’entrepôt et de centre de soutien logistique pour les milices.
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