Shehadeh, complice de la destruction mentale des jeunes gazaouis ?
Le 6 août 2022, le député arabe Sami Abu Shehadeh (liste arabe unie), a violemment critiqué l’opération « Aurore » lancée (le même jour) contre les terroristes du Jihad islamique palestinien implantés dans la bande de Gaza. Pour Shehadeh l’opération Aurore relèverait d’une technique électorale mise en œuvre par le Premier ministre Lapid (par intérim) et le Ministre de la Défense Benny Gantz, en vue de conserver leur pouvoir (lors des prochaines élections prévues en novembre 2022). Pour donner du crédit à sa thèse, Shehadeh s’est permis de les injurier et de les calomnier, les traitant de « criminels de guerre ». Ce faisant, le député de la Knesset oublie une grave conséquence du mode opératoire des terroristes palestiniens de la bande de Gaza : la dramatique destruction mentale de la jeunesse gazaouie, dont il se fait complice.
Les mots de Sami Abu Shehadeh témoignent de sa particulière inimitié à l’égard des responsables de la coalition au pouvoir : « La dernière agression d’Israël à Gaza montre la volonté de Lapid et de Gantz et de leur coalition de tout faire pour rester au pouvoir, y compris le meurtre d’une fillette de cinq ans. Ce nouveau crime de guerre fait partie d’une campagne électorale immorale pour montrer qu’ils peuvent être aussi criminels que Benjamin Netanyahu » (sic).
Sa critique de la politique gouvernementale ne concerne d’ailleurs pas que l’attitude israélienne à l’égard des terroristes de la bande de Gaza : elle porte également sur l’éviction des Palestiniens qui résident (sans droits ni titres) à proximité de Jérusalem : « Le peuple palestinien a un besoin urgent de protection internationale. Le gouvernement israélien a multiplié ses attaques et ses crimes en Palestine, et cela ne concerne pas seulement une faction en particulier : leurs attaques vont des organisations de défense des droits de l’homme aux familles de Sheikh Jarrah » (pour ce député de la Knesset, cette ville située en banlieue de Jérusalem fait partie de la Palestine).
Pour autant, Shahadeh tente de se donner une image vertueuse en posant la question : « qui arrêtera ces crimes de guerre ? ». Il s’arroge alors toutes les vertus des principes démocratiques : « la communauté internationale ne cesse de récompenser l’occupation israélienne d’une manière qui aggrave l’apartheid. Mais ce n’est pas irréversible : nous continuerons à lutter pour la justice, la liberté et l’égalité, seul moyen de parvenir à une paix durable » (sic).
La technique est habile : le député arabe de la Knesset se présente comme un homme de paix alors qu’Israël ne fait que se défendre des terroristes palestiniens qui ont juré de le détruire par les armes. Il fustige la communauté internationale qui favoriserait « l’apartheid israélien » alors que c’est la culture palestinienne du meurtre qui oblige Israël à se protéger de ses actes criminels. Il s’approprie les nobles valeurs de la démocratie alors que non seulement elles n’appartiennent pas à la culture palestinienne mais en outre, elles ne font même pas partie du mode de pensée arabo-musulman.

Le plus grave se situe en réalité ailleurs. Les terroristes palestiniens du Jihad islamique (tout comme ceux du Hamas, du Front Populaire de Libération de la Palestine, des Brigades des martyrs d’Al Aqsa …) ont parfaitement conscience de l’impossibilité de détruire Israël par les armes. Aussi, et pour tenter d’émouvoir la communauté internationale, ils détruisent physiquement, mentalement, psychologiquement et économiquement la jeunesse palestinienne de Gaza, en imputant cette destruction à Israël. Or, en se prêtant à ce jeu des terroristes palestiniens, Shahadeh devient complice de ce massacre de l’enfance palestinienne.
« Save the children » (Ong anglaise qui s’occupe de la santé physique et mentale des jeunes dans le monde) s’est livré à une étude des conditions dans lesquelles grandit la jeunesse palestinienne de Gaza. Ses conclusions sont alarmantes : « 90 % d’entre eux ont subi un traumatisme personnel. Ils souffrent de dépression et les symptômes de stress post-traumatique sont très répandus chez eux ».
L’Ong anglaise a ainsi révélé que plus de la moitié des enfants palestiniens de la bande de Gaza avait des pensées suicidaires. D’ailleurs, 55% des enfants ont envisagé de se suicider, tandis que trois enfants sur cinq se sont mutilés. Comme les enfants palestiniens de Gaza vivent dans une peur perpétuelle (traumatisés), ils ont déclaré (pour 96% d’entre eux), être malheureux et anxieux. Ils souffrent d’énurésie et d’un manque d’appétit de vivre. Enfin, ils ont des difficultés d’élocution, de langage et de communication…
Or, la bande de Gaza est confrontée à un problème démographique : plus de 2,2 millions de personnes vivent dans l’enclave, dont 50 % sont des enfants. Or, la jeunesse « éprouve un sentiment collectif lié à l’absence d’avenir et d’horizon : les enfants vivent au jour le jour, sans savoir de quoi sera fait demain et sans envisager leur futur ».
D’ailleurs, et sur un plan économique, un rapport de la Banque mondiale de 2021 a révélé que le taux de pauvreté y était de 59 % : « Le taux de chômage y est d’environ 47 % et plus de 80 % de la population dépend de l’aide étrangère. ». Aussi, la jeunesse n’a d’autre choix que de partir et c’est ce qu’ils font de plus en plus (via le poste-frontière égyptien de Rafah). « Ils rejoignent alors le Caire et prennent l’avion pour la Turquie. Ils ont alors recours aux services de passeurs pour faire le voyage vers l’Europe »…
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Le jeu des terroristes palestiniens est assez simpliste, mais éminemment dangereux : la détresse émotionnelle de la jeunesse palestinienne est présentée comme étant la conséquence du blocus israélien et des opérations militaires israéliennes. Or, ce sont précisément les terroristes palestiniens qui ont créé ces conditions de vie épouvantables pour les jeunes palestiniens. Aussi, et en abondant dans les thèses des terroristes palestiniens, Shahadeh participe indirectement à cette destruction de la jeunesse palestinienne de Gaza, brisée et déshumanisée.
Depuis l’institution du peuple palestinien (par Yasser Arafat dans la Charte Olp de 1968), les valeurs palestiniennes s’organisent autour de quatre piliers : la corruption, la concussion, la haine des juifs et l’incitation au meurtre de juifs. Or, la volonté de détruire l’Etat d’Israël par les armes est non seulement vouée à l’échec, mais en outre, elle constitue une tentative de crime contre l’humanité. Intuitivement, les terroristes palestiniens ont bien conscience de l’égarement intellectuel dans lequel les plonge leur idéologie, tout comme de l’absurdité de leur thèse.
Désormais, en détruisant la jeunesse palestinienne de Gaza, les terroristes palestiniens se tirent une balle dans le pied (lorsqu’ils n’envoient pas leurs roquettes qui tuent les jeunes gazaouis) : ils ne sont pas éternels et oublient qu’ils seront vite remplacés par cette jeunesse désœuvrée. Or celle-ci a accès à Internet et comprend la maltraitance dont elle est victime. Elle devrait donc rapidement se retourner contre les leaders palestiniens en abandonnant leur combat stérile. Shehadeh (dont le nom est le premier pilier de la foi musulmane) gagnerait à le méditer.
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