Le Hamas et le Hezbollah craignent une éventuelle répression anti-terroriste turque

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Ismail Haniyeh du Hamas s’est entretenu d’urgence avec Hassan Nasrallah du Hezbollah à Beyrouth jeudi après que les services de renseignement turcs ont arrêté un grand groupe d’agents iraniens. La Turquie, sur indications du Mossad, a déjoué un complot visant des Israéliens en visite à Istanbul, dont un haut diplomate israélien à la retraite et sa femme.

 

Les collaborateurs turcs des terroristes ont été recrutés par des agents des gardiens de la révolution iraniens – tous se faisant passer pour des touristes et des étudiants. La chaleureuse appréciation d’Israël pour ce geste turc a été transmise par le Premier ministre intérimaire Yair Lapid et a signalé le récent dégel des relations entre les deux gouvernements.

Les deux dirigeants terroristes craignent que l’incident ne laisse présager un ordre du président Recep Erdogan de réprimer toutes les activités terroristes anti-israéliennes dans son pays, y compris l’hébergement de bases du Hamas. Le groupe palestinien agit aussi pour rétablir ses liens avec le supplétif libanais de l’Iran, le Hezbollah. Par son biais, il cherche la réconciliation avec le Syrien Bashar Assad. Les terroristes du Hamas espèrent récupérer leurs anciennes bases d’opérations en Syrie, qu’ils ont perdues lorsque les Palestiniens ont soutenu le camp des perdants dans la guerre civile en Syrie.

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