Mort mystérieuse d’un second officier iranien accusé de divulgation de renseignements

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Un officier du CGRI décède alors qu’on l’accusait d’avoir divulgué des informations sensibles

Un officier iranien est mort après que des informations ont affirmé qu’il était accusé d’avoir divulgué des informations ayant conduit à l’élimination ciblée de son “proche collaborateur”.

 

Le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, assiste à la cérémonie funéraire du colonel Sayad Khodai, membre du Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran, à Téhéran, Iran, le 24 mai 2022 (crédit photo : MAJID ASGARIPOUR /WANA (AGENCE DE PRESSE DE L'ASIE OCCIDENTALE) VIA REUTERS)
Le général de division Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), assiste à la cérémonie funéraire du colonel Sayad Khodaiyari, membre du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran, à Téhéran, Iran, le 24 mai 2022(crédit photo : MAJID ASGARIPOUR/WANA (AGENCE DE PRESSE DE  L’ASIE DE L’OUEST) VIA REUTERS)
 

Un officier de la Force iranienne Quds est décédé dans des circonstances mystérieuses, en début de cette semaine, alors que les services iraniens le soupçonnaient d’avoir divulgué des informations qui ont conduit à l’élimination de son collègue officier du CGRI en mai, a rapporté jeudi soir Iran International, un média soutenu par l’Arabie saoudite.

L’officier, identifié comme étant le colonel Ali Esmailzadeh, est décédé lundi, est décédé en tombant du toit de sa maison à Karaj, près de la capitale Téhéran.

Il a été emmené dans un hôpital local à la suite de sa chute, où il a été déclaré mort. Selon Iran International, la famille d’Esmailzadeh a été informée par le CGRI qu’il s’était suicidé en raison de “problèmes psychologiques causés par la séparation d’avec sa femme”, en justifiant ces allégations sur la foi d’une prétendue lettre laissée par le colonel à l’appui de cette affirmation.

La nouvelle de la mort d’Esmailzadeh survient deux semaines après l’exécution du colonel Hassan Sayad Khodayari en plein jour à Téhéran.

Comme Khodayari, Esmailzadeh aurait également été membre de l’Unité 840 de la Force Quds , une unité secrète responsable d’opérations terroristes contre des cibles israéliennes et occidentales en dehors de l’Iran.

 
Des membres d'une force spéciale du CGRI assistent à un rassemblement marquant la Journée annuelle de Qods, ou Journée de Jérusalem, le dernier vendredi du mois sacré du Ramadan à Téhéran, Iran, le 29 avril 2022 (crédit : VIA REUTERS)Des membres d’une force spéciale du CGRI assistent à un rassemblement marquant la Journée annuelle de Qods, ou Journée de Jérusalem, le dernier vendredi du mois sacré du Ramadan à Téhéran, Iran, le 29 avril 2022 (crédit : VIA REUTERS)

Les renseignements du CGRI disent que l’officier espionnait pour l’Occident

Des officiers du renseignement de l’IRGC auraient soupçonné que des informations divulguées à l’intérieur de l’organisation avaient conduit à l’élimination de Khodayari et recherchaient des informateurs potentiels au sein de l’unité 840.

Esmailzadeh, qui serait un « proche collaborateur » de l’officier tué, a été interrogé et soupçonné d’avoir fourni des informations aux services de renseignement occidentaux.

Selon Iran International, le CGRI a alors rapidement agi pour se débarrasser de l’officier accusé en mettant en scène son suicide.

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