Contre la propagation de la campagne de terreur palestinienne et ses nouvelles orientations, Israël mène une opération intensive depuis le 31 mars, avec des effets limités.
Depuis que la vague meurtrière a commencé à empiéter sur les villes d’Israël, Tsahal et les forces de sécurité ont mené des raids souvent nocturnes dans des repaires de terroristes connus, tels que le camp de réfugiés de Jénine, Tulkarem, Naplouse et Qalqilya, avec des détentions massives de suspects de violences passées ou imminentes.
Mais Tsahal et le Shin Bet constatent que ces tactiques éprouvées ne brisent pas la vague du terrorisme. Les coups de couteau, les tirs et autres agressions contre de plus en plus de civils et de cibles restent monnaie courante.
Au cours de la troisième semaine d’avril, les commandos de l’armée, de la sécurité et de la police, dont le Yamam, ont été confrontés à un niveau sans précédent de tirs palestiniens. Cela donne une idée des conditions dans lesquels le sous-officier du Yamam, Noam Raz z’l a trouvé la mort. Ils sont survenus de multiples directions dans chaque secteur d’engagement, transformant ces secteurs en arènes de combat en tous sens. Depuis le début de l’opération de Tsahal, les terroristes avaient clairement acquis des renforts de main-d’œuvre fraîche, un énorme arsenal d’armes à feu et des tas de munitions. Ils sont maintenant armés pour représenter un danger majeur contre les véhicules blindés utilisés lors des raids militaires.
Les stratèges israéliens pensent à présent en termes d’amélioration de l’armement pour combattre le terrorisme, afin de relever le nouveau défi. Les unités d’élite de Tsahal et de la police envisagent sérieusement d’introduire une dimension de combat aérien dans l’opération, en utilisant des hélicoptères de combat, dans le but de réduire la puissance de feu palestinienne. Ce serait une innovation majeure dans la tactique de la guerre contre le terrorisme palestinien. Mais avant de prendre cette décision, on doit poser certaines questions :
- D’où les groupes terroristes se procurent-ils ces quantités massives d’armes et de munitions ?
- L’opération anti-terroriste en cours doit-elle se poursuivre – ou doit-on la considérer comme nulle et non avenue ?
- Qu’est-il arrivé aux forces de sécurité de l’Autorité palestinienne ? On ne les voit plus et elles semblent avoir cédé le contrôle des territoires palestiniens à des organisations terroristes.
- Les hélicoptères de combat destinés à combattre les terroristes entraîneraient-ils un grand nombre de morts parmi les Palestiniens ?
Les sources militaires estiment l’importance de cette mise à niveau pour Israël et ses forces armées :
- Cela améliorerait la guerre contre le terrorisme et la position des organisations violentes, tout en ajoutant du carburant au conflit israélo-palestinien.
- Tsahal traiterait les terroristes palestiniens comme des combattants égaux à eux-mêmes (une quasi-armée).
- Les Palestiniens ne perdraient pas de temps à chercher des missiles anti-aériens portés à l’épaule pour abattre les hélicoptères à partir des mêmes sources d’approvisionnement qu’ils utilisent aujourd’hui. Il faut donc, avant tout, les assécher.
The risks of helicopters in Israel’s war on the rising tide of Palestinian terror
Un commentaire