Des images satellites montrent la destruction complète du site syrien touché par Israël
Il s’agirait de la 12ème attaque israélienne sur le territoire syrien depuis le début de l’année et après que l’armée de l’air israélienne ait frappé le SSRC.
Les images publiées par la société de renseignement israélienne ImageSat International (ISI) d’un site qu’Israëlaurait frappé vendredi montrent sa destruction complète.
Selon l’ISI, les structures touchées servaient d’entrée aux tunnels souterrains et les frappes aériennes les ont complètement détruites. La Syrie avait reconstruit les mêmes structures, touchées en septembre 2018 lors d’une autre frappe imputée à Israël.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme basé au Royaume-Uni, qui surveille la guerre civile syrienne, a déclaré qu’Heyl Ha’avir avait tiré au moins huit missiles vers des dépôts d’armes et des sites appartenant à des milices iraniennes.
Un équipage de cinq hommes d’un système de défense antimissile Pantsir a été tué, après avoir tiré sur des avions de l’armée de l’air israélienne. Sept autres mercenaires et civils ont été blessés.
Selon le SOHR, il s’agissait de la 12e attaque israélienne sur le territoire syrien depuis le début de l’année. Le rapport de l’ISI indique que les frappes ont eu lieu après que l’IAF a frappé le Centre d’études et de recherche scientifiques (SSRC) syrien à l’est, au nord et à l’ouest le 9 avril.
“L’ISI estime que cette installation souterraine est liée à l’installation du SSRC à Masyaf”, indique le rapport. Il y a eu de nombreuses frappes aériennes dans la région de Masyaf, qui serait utilisée par l’Iran comme base pour ses milices. C’est également dans cette zone que se trouve le SSRC – connu également sous son nom français de Centre d’études et de recherches scientifiques, plus prosaïquement, un centre d’essai de bombes chimiques.
Les responsables israéliens ont exprimé à plusieurs reprises leurs inquiétudes concernant l’enracinement de l’Iran en Syrie et la contrebande d’armes sophistiquées vers le Hezbollah, de Téhéran au Liban via la Syrie, soulignant que ces deux points sont des lignes rouges pour l’État juif.
Israël mène sa campagne de guerre entre les guerres depuis près d’une décennie dans le but d’empêcher l’Iran de se retrancher en Syrie et Téhéran de faire de la contrebande d’armes de pointe.
Le Corps des gardiens de la révolution iraniens et sa force Al-Qods sont les principales cibles de la campagne de guerre entre les guerres d’Israël, connue en hébreu sous le nom de MABAM. Au fil des ans, Israël a mené des milliers de frappes cinétiques, en Syrie et au-delà de ses frontières, par voie terrestre, maritime et aérienne, ainsi que par des moyens cybernétiques afin d’empêcher le régime iranien d’atteindre ses objectifs d’hégémonie régionale et de devenir un état nucléaire.
Israël a à plusieurs reprises multiplié ses frappes en Syrie malgré une montée des tensions avec la Russie, qui est extrêmement influente après l’intervention de Moscou en 2015 aux côtés du président Bashar Assad.
Israël et la Russie ont mis en place, jusqu’à présent, un mécanisme de sécurité afin de s’assurer que Moscou est informée avant l’action israélienne.
En juillet 2019, l’ISI a publié des images satellite montrant le déploiement complet de quatre systèmes de défense antimissile S-300 de fabrication russe à Masyaf.
La Russie a livré le lanceur, le radar et le véhicule de commandement et de contrôle du système avancé de missiles air-sol au régime d’Assad après qu’un avion de reconnaissance russe a été abattu par les défenses aériennes syriennes, lors d’une frappe aérienne israélienne sur des cibles iraniennes.
L’armée arabe syrienne est équipée d’une gamme d’anciens systèmes de missiles sol-air de fabrication russe tels que les SA-2, SA-3, SA-5, SA-6, -SA-8, SA-11, SA -17, SA-19, SA-22 et les systèmes de défense aérienne Pantsir s1.
La Russie a également déployé ses batteries de défense antiaérienne avancées S-300 et S-400, mais ne les a pas données aux Syriens, mais s’en occupe elle-même. Jusqu’à présent, elles n’avaient pas encore été utilisées contre les jets israéliens, en partie grâce aux mécanismes de sécurité en place entre Jérusalem et Moscou.
Or, pour la première fois, un système de défense antiaérienne opéré par les Russes a été activé lors du raid, selon lundi Channel 13, citant des sources étrangères.
Les Syriens ont de leur côté tiré leurs missiles, et au moment où les avions de combat s’éloignaient de la zone de frappe, le système de défense russe a été activé.
Il n’y a eu aucune menace réelle pour les avions, ni même de verrouillage radar, a précisé Channel 13, mais il s’agit d’un événement sans précédent.
Les sources n’ont pas indiqué s’il s’agissait d’un incident ponctuel ou d’un signal envoyé par les Russes indiquant un changement de politique concernant le champ d’action d’Israël dans l’espace aérien syrien.
Alors que le temps de réponse des SAM syriens aux opérations israéliennes est devenu plus rapide et qu’ils ont tiré plus de 1 000 missiles sur des avions à réaction israéliens au cours des sept dernières années, ils n’ont pas été en mesure de les empêcher de mener à bien leurs missions.
L’État hébreu, qui a refusé dans un premier temps de répondre aux appels de l’Ukraine, pourrait se prononcer en faveur de l’acheminement d’une aide militaire à Kiev, ont révélé des responsables israéliens au début du mois.
Un changement de doctrine qui n’est pas du goût de Moscou, partenaire clé de l’armée israélienne contre les cibles iraniennes en Syrie.
la grande russie à la puissance illimitée ne tirera jamais contre les avions d’ israel , un petit pays , qui lutte sans cesse pour sa survie .