Gilles Falavigna fonde une nouvelle maison d’édition : La cose et les fées

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Son slogan est « Réfléchir et réjouir »

Cela sous-entend une quête d’honnêteté intellectuelle en qualité d’identité.

Cela sous-entend une insoumission qui offre de la gaieté.

Il ne s’agit donc pas d’une courroie de transmission idéologique.

Mais l’affirmation de convictions est bien présente. L’un n’empêche pas l’autre.

Par le biais de romans et d’essais, la ligne éditoriale se compose de :

géopolitique (localisation et globalisation)

et métapolitique (du rêve au perditions idéologiques)

– spiritualité (judaïsme et modèle judaïque)

Pour être clair, cette ligne éditoriale est sioniste au sens le plus large.

Les premiers ouvrages édités par La cose et les fées et diffusés auprès des principales librairies numériques comme Amazon, fnac, numilog, sont le microcosme de l’ensemble voulu.

Les Nouvelles du nouveau monde. (8,99€)

– Quand finit l’aventure. (3,99€)

– L’aventure commence. (3,99€)

– L’aventure va si loin. (3,99€)

C’est l’histoire du colonialisme et du décolonialisme par ceux qui l’ont vécu, individuellement et dans leur chair. C’est l’histoire du rêve d’un nouveau monde auquel on vous invite, chargé d’espoir. C’est l’histoire de ce nouveau monde duquel on vous chasse après vous avoir tout pris, jusqu’au moindre espoir d’illusion. Cioran disait que lorsque tous t’auront abandonné, tu pourras toujours compter sur tes souffrances. Ne le croies pas. Lorsque tous t’auront abandonné et que toi-même te seras abandonné, il ne restera vraiment rien, pas même le vide.

La réalité dépasse de loin toutes les fictions. C’est cette réalité que rapportent les Nouvelles du nouveau monde.

En 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique. Pour justifier l’expédition, il envoie à l’Europe les nouvelles du nouveau monde. En ces temps troubles qui séparent le Moyen-Âge de la Renaissance, qui séparent les ténèbres de la lumière, l’espoir suscité est immense. Il inspire l’Utopie de Thomas More.

La vie est Éros et Thanatos, le vivant et le mort. Il ne peut y avoir l’un sans l’autre. La souffrance est de s’y confronter. La vanité est de croire y échapper. L’histoire commence avec ce Brésil français et ses promesses. Vient, ensuite, la rencontre de la France et de l’Angleterre, vanité et impudence. L’histoire s’achève à Oran, le 5 juillet 1962. A moins que l’histoire ne continue à bégayer ?

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La cose et les fées

Réfléchir et réjouir

 

 

La cause est la raison pour laquelle la cause est la raison.

 

Immédiatement, elle semble fractale selon l’angle de perception. Elle est singularité. C’est ce qui fonde le raisonnement cartésien.

La cause produit des effets.

 

Ne nous y trompons pas. La réalité dépasse toujours la fiction. Ce n’est pas par manque d’imagination. La fiction doit être crédible, et plus encore, être appropriée. La réalité, cette matérialité, se fiche d’être crédible. Pire, elle est l’enfer parce que les hommes ne croient pas en sa réalité. Pourquoi n’y croient-ils pas ? Nietzsche disait que l’homme est un menteur. Le mensonge est cogito-immunitaire. Le mensonge permet de vivre la réalité trop dure pour être acceptée.

Nous ne voyons que ce que nos yeux sont prêts à voir.

 

La réalité est très peu connue. La réalité la plus profonde n’a pas de nom. Une organisation, peut-être la plus puissante que le monde ait connue durant des siècles, est restée inconnue jusque dans les années soixante, jusqu’à ce que son nom fut prononcé, Cosa Nostra, notre chose. La fiction se l’appropriera. La version la plus célèbre, le Parrain de Coppola, pour approcher la réalité, ne prononcera jamais le nom de Mafia. La légende se nourrit du mythe. Le nom de mafia proviendrait de la résistance à la famille d’Anjou et aux vêpres siciliennes de 1282 au village de Corleone, Morte Alla Francia. Francis Ford Coppola et Mario Puzo reprendront le nom pour les héros Vito et Michael Corleone.

Ce monde, le monde, se nourrit d’ambiguïté. Le romantisme du XIXe siècle le favorisera. Cosa nostra, notre chose, sera perçue notre cause. La vérité n’est pas unique. Certains meurent pour des idées et d’autres en vivent. Et ceux-là en vivent très bien.

Un fait reste et c’est un paradoxe : l’aliment principal de la raison est l’irrationnel.

Nul paradoxe, en réalité : L’effet est antérieur à sa cause. Mais les yeux ne voient que ce qu’ils ont été préparés à voir. C’est l’effet des fées. Il faut croire aux fées pour en prendre conscience.

 

 

La cose et les fées :

Réfléchir et réjouir

 

Le latin classique est une langue phonétique. Elle est ouverte au latin vulgaire par l’évolution des prononciations. Cette diversité assure la mutation à la langue française. Le « a.u. » latin classique devient « ou » au vulgaire qui devient « o » en vieux français. Le latin cause devient cose gallo-romaine.

Le « h » latin consonne sourde, disparaît à l’époque classique. Habere devient avoir. L’influence germanique réintroduira le « h » pour une chose de consistance matérielle amplifiée. Cette amplification, d’ailleurs, dépasse naturellement un phénomène de réintroduction. La francisque, la hache franque, accompagne le francique, la langue des Francs. Cause est devenue chose.

 

La cose est la source. L’adstrat du h, qui la fait devenir chose, enrichit la diversité matérielle, le matériau. Sa demeure est toujours la singularité. La cose, nous devons en causer, cadre sur l’essentiel, l’essence du fondement. Une chose se définit par le réel et l’unicité, selon le Littré.

 

Un jour, les hommes sortirent de leur matérialité. Ils s’ouvrirent à l’avenir. C’est un fait. C’est là qu’il convient de faire preuve de subtilité. Le fait se prononce avec un « t ».

 

Le fait n’est pas le résultat de faire, du latin facere, ce dont nous sommes acteurs.

 

Un fait n’est pas ce qui est fait. Un fait est un événement, ce qui advient. Il nous est extérieur, objectif. Le fatum latin est le destin et nous n’en sommes pas maître. Si nous perdons la prononciation, nous perdons le sens.

 

La cose est du passé. Elle est unique, singulière car immuable.

 

Le « t » s’amuït. Il devient muet. L’avocat devient avoué. Mais le regard porté sur autrui le voit faire. C’est l’avenir. Il demeure qu’il n’y a plus d’avoués. Les avocats sont là.

 

L’autre se décrit avec un « t ». Il fait. Il écrit. Les hommes, sortis de leur caverne peuvent contempler ce qui va advenir. Et le choix est multiple. Ce sont les faits, conséquences de la cose unique. Et les faits, au pluriel, ne prononcent pas le « t ».

 

Les fées sont l’imaginaire puisqu’elles sont le futur. Les fées ont perdu leur « t » du Fatum. La fée est un être libre. Elle évolue dans un monde où tout reste possible. Ce qui advient, l’événement, l’aventure, un destin. Pourquoi la fée, en latin fata, a-t-elle perdue son « t » ? Mais parce que l’avenir est d’un pluriel infini.

 

Il y a la raison, la source. C’est au présent. C’est un essai.

Il y a la projection, un imaginaire. C’est au venant. C’est un roman. Les fées ne sont pas un fait parce qu’elles sortent du cadre. Dans leur univers, la cose n’est plus importante. L’effet peut ainsi être singulier, du plus grand effet, dirait Papillon.

 

 

 

Bref, soyons un peu sérieux : Nous sommes une maison d’édition. Nous souhaitons réaliser des produits de qualité qui fournissent un moment de plaisir partagé.

 

Soyons un peu sérieux : tout cela n’est-il pas un jeu ? Dieu ne joue pas aux dés. Pourtant, celui qui se veut un oracle échoue piteusement sous l’éclat de rire des Dieux, dit également Albert Einstein.

 

Et le jeu est un regard porté vers l’avenir. C’est un défi. Et un défi existe pour être relevé. Alors, jouons également.

Le Senet est le plus ancien jeu connu. On y jouait il y a plus de 5500 ans. On y jouait son destin, son fatum. N’est-ce pas un signe ?

Du Senet au tenet, il n’y a qu’une lettre, distance d’une lettre. Elle le tient en l’état du carré magique.

La cose et les fées ne sont que des jeux, jeux de mots, jeux sérieux, jeux de guerre pour militaires, chose trop sérieuse pour être affaire menteuse, jeux de société.

 

Ne jamais médire. Ah ! M’édite donc !

 

Je vous remercie et vous adresse mes meilleures pensées.

Gilles FALAVIGNA

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