USA, Emirats, Israël, Syrie, France
Les récentes attaques israéliennes contre le port de Lattaquié ont révélé l’implication d’une société française et émiratie dans l’aide au régime Assad pour contourner les sanctions américaines qui lui sont imposées en vertu de la loi César.
Al-Arabi Al-Jadid a rapporté que les récentes attaques israéliennes contre le port de Lattaquié ont révélé l’implication de la société française CMA CGM Terminals appartenant au Franco-Libanais Rodolphe Saadé, famille amie de Chirac et de l’Elysée en général, pour aider le régime à contourner les sanctions américaines.
Le site Web a noté que la société française, qui coopère avec le régime Assad, aide à l’importation et à l’exportation d’armes, de médicaments et de produits alimentaires, malgré les sanctions américaines en vertu de la loi César (Caesar Syria Civilian Protection Act).
Le site s’est demandé comment le monde permet le transfert de marchandises sans licence vers et depuis le port de Lattaquie, y compris des armes, sans prendre de mesures pour l’arrêter.
Le site Web, qui cite des sources bien informées qui ont refusé de révéler leur identité, affirme que la 4e division syrienne sous le commandement du général de division Maher al-Assad, le frère du président du régime, est seule responsable de la sécurisation du port de Lattaquié.
Les sources ont ajouté : “La quatirème division supervise le passage des opérations de contrebande de drogue et l’importation de tabac et de cigarettes produits dans la région de Jabal Ali aux Émirats arabes unis”.
Le journal a déclaré que ces activités aident le régime Assad à contourner les sanctions américaines en vertu de la loi « César ».
Le 17 juin de l’année dernière, les États-Unis ont imposé des sanctions économiques en vertu de la « loi César » au régime syrien et à tous ses partisans.
Il convient de noter que l’administration du président américain Joe Biden a récemment assoupli les sanctions imposées à Bachar al-Assad et à son régime, et elle permet à l’Égypte et à la Jordanie de transférer de l’énergie au Liban via la Syrie malgré les sanctions prévues par la loi César.
Port de Lattaquié : Avant et après l’attaque israélienne :
Crédit photo : Alsham et Almodon
Petit Rappel – Puisque visiblement les médias n’osent pas trop faire leur métier.
Par Airy ROUTIER francesoir.fr, Publié : 21/04/11 – 05h47
Troisième transporteur maritime mondial, la CMA-CGM s’est fait arraisonner par des commandos israéliens : à bord d’un de ses bateaux, des missiles embarqués en Syrie, direction Gaza, via le port égyptien d’Alexandrie (dont le terminal, comme tant d’autre est également propriété de la Compagnie française).
Jacques Saadé, le père de l’actuel propriétaire de la CMA-CGM, Rodolphe (ci-dessous) SIPA
L’information a été passée sous silence dans les médias français. Le mardi 15 mars (2011)dernier, à 8 h 20, des commandos de la marine israélienne (Shayetet-flottille 13) ont intercepté dans les eaux internationales le porte-conteneurs Victoria, affrété par la compagnie française CMA-CGM. Au milieu de conteneurs chargés de lentilles, de bois et de coton, les Israéliens en ont identifié trois, bourrés d’armes et de munitions : des obus de mortier de 60 et 100 millimètres, mais surtout des missiles sol-mer de longue portée, de conception chinoise, fabriqués en Iran.
Les armes ont été embarquées dans le port syrien de Lattaquié, où elles avaient été acheminées à bord d’un des deux bateaux de guerre iraniens qui ont franchi le canal de Suez trois semaines plus tôt. Le Victoria s’est rendu dans le port turc de Mersin, puis se dirigeait vers Alexandrie, en Egypte, quand il a été intercepté. Il a été détourné vers le port israélien d’Ashdod où, après une fouille complète et la saisie des armes, les Israéliens l’ont laissé repartir. Les armes devaient être chargées sur des camions afin de traverser le canal de Suez, la péninsule du Sinaï, et de rejoindre la bande de Gaza par les fameuses galeries souterraines.
Deux précédents
Ce bateau de la CMA-CGM contrevenait à deux décisions du conseil de sécurité de l’ONU. L’une qui interdit toute livraison d’armes au Hezbollah libanais, l’autre qui interdit tout achat ou livraison de matériel militaire vers ou en provenance de Téhéran. Or, depuis 2009, deux autres navires de la CMA-CGM ont été impliqués dans des tentatives de contrebande d’armes en provenance ou à destination de l’Iran :
- en juillet 2009, une cargaison d’armes de Corée du Nord à destination de l’Iran avait été saisie aux Emirats arabes unis, dont des éléments d’un nouveau missile iranien capable de transporter une ogive nucléaire jusqu’à l’Europe ;
- en octobre 2010, sur un bateau de la CMA- CGM, le Nigeria a saisi sur le port de Lagos treize conteneurs d’armes iraniennes. A la suite à quoi, le Nigeria a coupé tous ses liens avec l’Iran.
Dans un communiqué discret, la compagnie française a affirmé qu’aucun de ses cargos n’était en contravention avec les règlements internationaux. Selon elle, les armes ont été chargées dans les conteneurs à son insu. Dans les milieux du renseignement, on laisse entendre que la compagnie aurait pu jouer double jeu, ce qui expliquerait la précision des renseignements obtenus par Tsahal et la relative discrétion du gouvernement israélien qui a exonéré la Turquie et l’Egypte et qui s’est montré d’une relative modération vis-à-vis de la compagnie française.
Le rôle des Turcs
Cette hypothèse est balayée par de nombreux observateurs israéliens, qui mettent ouvertement en cause la CMA-CGM détenue par Jacques Saadé (aujourd’hui Rodolphe II), un Franco-Libanais dont le père, Rodolphe, était syrien. Ils rappellent que le groupe a évité le dépôt de bilan en faisant entrer à son capital un groupe turc, Yildrim, qui a apporté 500 millions de dollars de fonds propre et dispose de trois sièges au conseil d’administration. Ils font valoir que Jacques Saadé est un ami intime de Jacques Chirac (le fils de Macron), qui a privatisé la CGM à un prix ridiculement bas.
Quoi qu’il en soit, cet épisode risque de poser problème à Jacques Saadé, qui cherche à négocier un énorme contrat à long terme avec l’état-major des armées. Peut-on à la fois transporter des armes pour le Hezbollah… et pour l’armée française ?
Un contrat de 500 millions de dollars avec l’armée française
La CMA-CGM négocie un contrat de location avec le ministère de la Défense portant sur cinq navires rouliers pendant une vingtaine d’années. Il s’agit d’assurer le ravitaillement en vivres, en munitions, en équipement et en armes des troupes françaises positionnées dans les DOM-TOM et à l’étranger (Abidjan, Abu Dhabi, Gabon, etc.) et de permettre la projection des forces en cas de nouveau conflit – les troupes elles-mêmes voyageant par avion. Ce contrat permettrait à la CMA-CGM d’honorer cinq commandes, sur une soixantaine de bateaux à 100 millions de dollars l’un, passées aux chantiers coréens Hyundai pendant la période d’euphorie. Un contrat de location à long terme permettrait en effet aux banques de financer cet achat.
Par Airy ROUTIER francesoir.fr
C Q F D SI SIMPLE, MANEUVRES, VIOLATIONS, OMISSIONS ET MENSONGES DE LA FRANCE ET SES AMIS! LE LIBAN, LA SYRIE TOUS LES EX-PROTECTORAT FRANCAIS DU MOYEN-ORIENT! POLITIQUE BASSEMENT MERCANTILE, HAINEUSE COMME TJRS PAR LA FRANCE ET CONTRE ISRAEL ! ( LE QUAI D’ORSAY ) ARCHI-CONNU DE TOUS POUR SON COTE ANTI-ISRAEL, + LA TURQUIE D’AUJOURD HUI ISLAMISTE REVANT DU CALIFAT A JERUSALEM, A DIEU NE PLAISE! LA SURPRISE VIENT DES EMIRATS? CONCLUSION IMMEDIATE C’EST UN PROVERBE QUI DONNE RAISON A ISRAEL, MON DIEU PROTEGEZ MOI DE MES AMIS, MES ENNEMIS JE LES CONNAIS! HACHEM VEILLE, PROTEGE ISRAEL EN PERMANANCE, HEUREUSEMENT!