L’organisation terroriste a également construit une force militaire sur le sol libanais : Saleh al-Aruri, le chef adjoint du Hamas et son soi-disant “Ministre des Affaires étrangères” auprès de l’Iran, a recruté plusieurs centaines de Libanais et les fait entraîner par des instructeurs iraniens. L’unité libanaise est directement subordonnée aux dirigeants à l’étranger et ses agents sont actuellement engagés dans la production de roquettes. L’inquiétude en Israël est la suivante :
lors d’une confrontation avec Gaza, la branche créera un autre front au nord pour Tsahal.
Une nouvelle menace lancée par le Hamas :
Le Commandant de la nouvelle branche. Le chef adjoint du Hamas Saleh al-Aruri
Dans la première phase, le mouvement islamiste a décidé de construire une force militaire visant à harceler Israël en tirant des roquettes depuis le Liban, créant ainsi une autre arène pour “s’exprimer” et nuire à l’Etat Juif. Le Hamas a compris qu’il ne s’agissait pas d’un exercice lui permettant d’établir un réel “équilibre des forces”, mais d’un outil qui lui permettrait de détourner l’attention d’Israël, lors d’un conflit à Gaza.
Pour la mise en place de la nouvelle force militaire, l’organisation a recruté des djihadistes palestiniens, identifiés idéologiquement avec le Hamas et vivant au Liban, principalement autour de Tyr. Le nombre de miliciens est estimé à plusieurs centaines, et ils opèrent en secret, sous couverture civile. Tyr abrite également actuellement le centre de cette annexe du Hamas, mais il semble également avoir des bases d’activités ailleurs au Liban. La structure organisationnelle de la nouvelle unité est hiérarchique et ordonnée. Bien qu’elle soit en contact avec le Hamas de Gaza, elle ne lui est pas directement subordonnée et ne reçoit des ordres que de la direction du Hamas à l’étranger.
La branche du Hamas au Liban a reçu une formation et un entraînement aux tirs de roquettes de sources iraniennes et est principalement engagée, en ce moment, dans l’autoproduction de roquettes sur des dizaines de kilomètres. ses chefs financent l’activité, entre autres, par la contrebande et le trafic de drogue. Selon la vision du Hamas, à l’avenir, l’unité devrait également disposer de moyens plus avancés tels que des véhicules aériens sans pilote.
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