L’Iran occulte qu’il enrichirait l’uranium de qualité militaire à 90%

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L’Iran soupçonné d’avoir endommagé des caméras de surveillance pour dissimuler un enrichissement d’uranium de qualité militaire à 90 %.

Les lacunes criantes dans la couverture des opérations nucléaires iraniennes qu’auraient dû pouvoir mener l’organisme de surveillance nucléaire n’ont pas été évaluées par le directeur de l’AIEA Rafael Grossi, lorsqu’il a annoncé à Téhéran, il y a dix jours, que lui et l’Iran s’étaient mis d’accord pour restaurer les caméras installées sur les sites sensibles. Il a admis que certaines ont été endommagées par de mystérieuses explosions ou ont été désactivés, laissant une énorme faille dans la surveillance d’une durée de plusieurs mois. Grossi n’a pas accusé les Iraniens d’avoir endommagé délibérément les caméras. Il a toutefois insisté sur le fait que pour lui, le nouvel accord avec Téhéran était « un pis-aller pour laisser du temps à la diplomatie« .

 

Cependant, les sources de DEBKAfile rapportent que les caméras des installations d’enrichissement d’uranium de Natanz et Fordo ne fonctionnent toujours pas. Le nouveau chef de l’agence nucléaire iranienne Mohammed Eslami a admis plus tard : « Un grand nombre de caméras sont éteintes. Il n’a proposé aucune explication.

 

Les experts nucléaires américains et israéliens sont convaincus qu’elles ont été délibérément vandalisées pour dissimuler la prochaine étape des progrès de l’Iran vers la militarisation de son programme nucléaire. Libre de toute surveillance internationale, ce programme aurait utilisé cette défaillance notoire dans la surveillance pour faire passer clandestinement son enrichissement d’uranium de 60% à 90%, ce qui équivaut à une qualité militaire.

 

Cette étape d’enrichissement est plus facile à dissimuler que les premières étapes et a très probablement été déplacée vers de petits sites secrets non couverts par l’accord nucléaire de 2015 que l’administration Biden cherche à renégocier. De plus, le large fossé de plusieurs mois dans la collecte des informations généré par les caméras désactivées laisse un territoire inexploré pour tout futur processus diplomatique avec l’Iran seul en possession des faits réels et ne laissant plus aucun moyen de vérification.

 

 

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