Raïssi veut imprimer sa marque
Ebrahim Raisi, le nouveau président de la République Islamique d’Iran – bien curieux nom pour une théocratie n’ayant à sa tête que des chefs religieux – a pris ses fonctions le 5 août avec toute la pompe qui s’impose. Les dirigeants occidentaux étaient étrangement absents, que ce soit l’effet de la pandémie ou des relents sulfureux du passé trouble de Monsieur Raisi, plus connu sous l’appellation familière de « bourreau de Téhéran. » et qui n’a pas perdu de temps pour proclamer que son pays continuerait à œuvrer à la destruction d’Israël.La grippe diplomatique de Nasrallah
Mora était assis derrière le patron du Hamas Ismail Hanniyeh et le numéro deux du Hezbollah Naïm Kassem, adjoint du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, retenu dans son bunker par les responsables de sa sécurité qui craignaient qu’un “accident” ne lui arrive sur le chemin de Téhéran.Profession de foi du Hezbollah au sud Liban?
Il faut croire qu’Enrique Mora n’était pas venu prêcher la retenue au nouveau président, car ce dernier a apparemment saisi l’occasion pour donner des instructions détaillées à son fidèle vassal. Dès le lendemain l’organisation terroriste a lancé dix neuf roquettes sur le nord d’Israël. Dans quel but? Provoquer un grave incident de frontière alors que le Liban, exsangue, est en train de sombrer?
S’affirmer au détriment de l’armée libanaise
A en croire le Hezbollah, il s’agissait de démontrer que le mouvement est le garant de la souveraineté nationale : les roquettes étaient censées riposter au tir d’artillerie de Tsahal de la veille – lequel répondait déjà à un tir de roquettes dont personne n’a revendiqué la responsabilité. Bilan de ce vendredi? Trois roquettes tombées en territoire libanais, six en pleine campagne et les dix autres interceptées par le Dôme de fer.
La Finul fait une fois encore preuve de son inutilité
Tout de même, les habitants des villages du sud Liban ont été pris d’un mouvement de panique et certains en sont venus aux mains avec les miliciens du Hezbollah auxquels ils font porter la responsabilité de l’accrochage. La FINUL, cette force de l’ONU qui remplit si mal sa mission de faire respecter le cessez-le feu, s’est bien gardée de blâmer le Hezbollah et s’est contentée d’exhorter “les deux parties” à “faire preuve de retenue.”
לבנון