Quand le Hamas perd une bonne occasion de se taire, Michèle Mazel

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Quand le Hamas perd une bonne occasion de se taire

Michèle Mazel

 

Le Hamas a publié le mercredi 14 juillet une mise au point –    une condamnation plus tôt – à la suite d’un communiqué de l’Autorité des Antiquités d’Israël qu’il considère comme aussi mensonger que scandaleux.

Jugez-en : une équipe d’archéologues israéliens à l’œuvre dans le Parc National de la Cité de David situé en contrebas de la Montagne du Temple  aurait mise au jour une section d’un mur vieux de près de 2700 ans. Cette section, d’une épaisseur de cinq mètres, serait le vestige du mur qui entourait Jérusalem et qui  a été détruit en 586 avant notre ère par les armées de Nabuchodonosor.

Le souverain babylonien, en campagne contre le royaume de Judah, avait assiégé Jérusalem sa capitale avant de prendre la ville, de détruire le temple et de contraindre les habitants à l’exil à Babylone.

Qu’y avait-il donc de choquant dans la découverte de ce pan de mur,  découverte dans le droit fil de l’histoire et du récit biblique ?

C’est qu’il y a là deux éléments qui contredisent formellement le narratif palestinien. Ecoutons Muhammad Hamadeh dont on connait peu de choses, hormis le fait qu’il apparaît tout sourire sur ses photos et qu’il est le porte-parole du Hamas, cette organisation terroriste qui a chassé les représentants de l’Autorité palestinienne en 2005 et qui dénie toute légitimité à Israël  :

L’histoire anachronique de l’Islam selon le Hamas

selon lui c’est en vain qu’ Israël poursuit ses efforts de désinformation et de falsification de l’histoire en dénaturant les faits  et notamment qu’une présence palestinienne était largement antérieure à l’arrivée des Juifs.

« Jérusalem restera la capitale de la Palestine et de son identité arabo-islamique . »

Identité arabo-islamique ? La mise à jour du mur et le rappel de la destruction de Jérusalem et de son temple mettent en évidence le fait  qu’il   y avait  une présence juive bien avant l’arrivée des arabes et la naissance de l’Islam au septième siècle de l’ère actuelle et  que cette présence  était concrétisée par un état dont la capitale était Jérusalem.

Sans doute plus grave encore, dans cette Jérusalem juive il y avait un temple juif – le Temple de Salomon – lequel était situé sur ce que les arabes appellent « l’esplanade des mosquées » et dont ils voudraient interdire l’accès aux Juifs « qui la souillent de leurs pieds sales », pour reprendre les propos du président Abou Mazen.

C’est qu’aujourd’hui encore Hamas – et l’Autorité palestinienne – se refusent à reconnaitre tout lien entre les Juifs et « le complexe Al Aksa » qui englobe l’intégralité de ce que les Juifs appellent la Montagne du Temple.

A leurs yeux, le Temple de Salomon, le second Temple et le Temple reconstruit par Hérode n’ont jamais existé ; il s’agit d’une fiction entretenue par les Juifs dans leur sinistre combat pour « judaïser » Jérusalem.

Nations chrétiennes, dhimmies de l’Unesco

Au passage, ils rayent des livres d’histoire les traditions chrétiennes et la centralité du Temple de Jérusalem dans la vie et la mort de Jésus de Nazareth. Il faut dire que les nations chrétiennes d’Europe qui ont laissé l’UNESCO passer des résolutions déniant le lien entre Judaïsme, Juifs et Jérusalem n’éprouvent évidemment pas le besoin d’élever une protestation.

Par Michèle Mazel

2 commentaires

  1. Surtout ne pas oublier le narratif de l’AFP et ses bouffons tels que France Televisions, Radio-France .. rappelant que ces fouilles sous faites dans la partie de Jérusalem-Est occupée par les Israéliens.
    Des fois qu’il n’y aurait eu depuis l’époque de la Judée juive, ni conquête ou occupation perse, grecque, romaine, byzantine, arabe, croisée, mameluke, ottomane, britannique et jordanienne mais jamais palestinienne… et j’ai du en oublier.

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