En 3 jours consécutifs, les milices pilonnent les forces US en Syrie et Irak

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Pour la troisième journée consécutive, les milices frappent les forces américaines en Syrie et en Irak – analyse

C’est la première fois que des attaques coordonnées frappent les forces américaines en Syrie et en Irak.

Des soldats américains se mettent à l'abri près de Tal Afar, en Irak, où le lieutenant-général HR McMaster commandait en 2004. (Crédit photo : REUTERS)
Des soldats américains se mettent à couvert près de Tal Afar, en Irak, où le lieutenant-général HR McMaster commandait en 2004. (crédit photo : REUTERS)
Pour la troisième journée consécutive mercredi, des milices pro-iraniennes ont mené des attaques contre les forces et les installations américaines en Irak et en Syrie, selon des informations.

Les zones pétrolières d’Omar visées

Les attaques, confirmées, visaient la base américaine près du champ pétrolifère d’Omar en face de Deir al-Zor en Syrie, ainsi qu’une installation américaine de la base aérienne d’al-Asad en Irak. C’est la première fois que des attaques coordonnées frappent les forces américaines en Syrie et en Irak.
La coalition dirigée par les États-Unis est en Syrie et en Irak pour combattre Daesh. Les forces américaines en Syrie travaillent par, avec et à travers des forces partenaires locales appelées Forces démocratiques syriennes. En Irak, les États-Unis se sont retirés de la plupart de leurs installations en 2020, laissant des forces à la base d’Assad et à Bagdad et dans la région du Kurdistan à l’aéroport d’Erbil

Les attaques de mercredi, au plus fort de la chaleur de l’après-midi, se sont produites après qu’une attaque de drones a été signalée sur Erbil vers 1 heure du matin. L’attaque était censée être plus importante, les médias pro-iraniens affirmant qu’une vingtaine de roquettes et trois drones étaient impliqués. En fait, un seul drone était apparemment impliqué et l’aéroport a fermé brièvement. Un drone a frappé un hangar secret de la CIA en avril.

Des représailles en préparation?

Les groupes pro-iraniens ont mené plus d’une douzaine d’attaques de drones cette année et quelque 55 attaques utilisant des roquettes et d’autres moyens, depuis janvier. L’administration Biden a mené deux séries de frappes aériennes, dont une fin juin, ciblant des groupes pro-iraniens en Syrie.
Les frappes aériennes de juin ont visé les installations de Kataib Sayyid al-Shuhada et les hangars d’UAV à Albukamal. Elles s’inscrivent 0en représailles à une attaque de drones sur Erbil près du site du nouveau consulat américain. En réponse, les milices pro-iraniennes ont bombardé pour la première fois les forces américaines sur le champ pétrolier d’Omar. Puis, le 4 juillet, des rumeurs ont dit qu’ils avaient de nouveau bombardé les États-Unis. Les États-Unis ont déclaré qu’il n’y avait pas eu d’attaque le 4 juillet.
Les groupes pro-iraniens ont enchaîné avec des attaques le 5 juillet sur la base d’Assad, puis une attaque contre les installations américaines d’Union III près de l’ambassade dans la soirée du 5 au 6 juillet. Trois drones ont attaqué la zone de l’Union III et les États-Unis ont utilisé le C-RAM, un système de défense aérienne, pour les abattre. L’attaque de drones sur l’aéroport d’Erbil da suivi, dans la soirée du 6 et du 7 juillet. Maintenant, de nouvelles attaques ont eu lieu mercredi.
Une délégation iranienne de haut niveau, comprenant des membres liés au CGRI et à des unités de renseignement, se serait trouvée mercredi à Bagdad. Selon le journaliste Mustafa Saadoon et des sources irakiennes, le chef du renseignement du CGRI, Hossein Taeb, serait parmi eux.

jpost.com

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