
La liste du parti d’Abbas pour les prochaines élections comprend les terroristes et leurs proches
par Benjamin Kerstein
Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, rencontre le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Aboul Gheit (non illustré) au Caire, Égypte, le 31 janvier 2020. Photo: Reuters / Mohamed Abd El Ghany.
Le parti Fatah du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a placé des terroristes condamnés et des proches de terroristes à des postes élevés sur sa liste pour les prochaines élections de l’Autorité palestinienne, a rapporté jeudi la chaîne publique israélienne Kan.
La deuxième sur la liste du parti d’Abbas est la veuve de l’un des responsables de l’attaque notoire de 2001 qui a tué Shalhevet Pass, âgé de 10 mois, au cours de la deuxième Intifada.

En outre, un ancien prisonnier de sécurité de Jénine – qui a tué un Israélien du nom de Moti Biton en 1992 et a ensuite été libéré dans le cadre d’un geste de bonne volonté envers Abbas en 2013 – occupe la dixième place sur la liste du Fatah.
Un autre prisonnier de sécurité libéré, un homme d’Hébron qui a été condamné à perpétuité avant d’être relâché dans le cadre d’un autre accord et a ensuite été emprisonné pendant 15 ans au cours de la deuxième Intifada, occupe la quinzième place sur la liste. Les élections législatives, annoncées par Abbas en janvier, sont prévues pour mai.
Le Fatah n’est pas le seul parti à placer des terroristes sur sa liste électorale. La liste approuvée par le tristement célèbre terroriste palestinien Marwan Barghouti – qui purge une peine d’emprisonnement à perpétuité en Israël sous plusieurs chefs d’accusation de meurtre – comporte l’ancien prisonnier Fakhari Barghouti, condamné à la réclusion à perpétuité pour le meurtre d’un chauffeur de bus israélien, à la dixième place.

Le bureau du Premier ministre de l’Autorité palestinienne n’a pas répondu à une demande de commentaires d’ Algemeiner .
Kan a également rapporté qu’Abbas avait refusé de prendre un appel téléphonique du secrétaire d’État américain Antony Blinken.
L’incident se serait produit au cours des deux derniers mois. Des contacts ont été pris afin de faciliter une telle conversation, mais les membres du cercle restreint d’Abbas ont exigé que le président Joe Biden appelle personnellement à la place du “sous-fifre” (Juif) Blinken.
Aucun appel de ce type n’a eu lieu jusqu’à présent, mais les responsables palestiniens et américains envisagent d’organiser une discussion entre Blinken et le Premier ministre de l’Autorité palestinienne Mohammad Shtayyeh ou le chef de l’Autorité générale des affaires civiles de l’AP, Hussein Al-Sheikh.