Les deux accords, l’un avec l’Europe et l’autre avec le Qatar, visent à résoudre la crise de l’approvisionnement énergétique de Gaza et à économiser à l’Autorité palestinienne des centaines de millions de dollars.
Par Shahar Klaiman Publié le 14-02-2021 17:18 Dernière modification: 14/02/2021 17:50
L’émissaire qatari dans la bande de Gaza, Mohammed al-Emadi, a révélé dimanche de nouveaux détails sur un projet de pose d’un gazoduc à Gaza.
Dans un entretien avec l’ agence de presse Sawa, basée à Gaza , al-Emadi a déclaré que le Comité de reconstruction de Gaza du Qatar a récemment tenu plusieurs réunions “productives” pour faire avancer la question avec des représentants de Chevron Corporation, ainsi que des responsables des États-Unis, le Union européenne, Nations Unies et Russie.
Le comité a également tenu des réunions avec des diplomates de France, des Pays-Bas et de l’Autorité palestinienne.
L’envoyé qatari a partagé qu’il existe déjà deux contrats concernant le pipeline. Le premier est un contrat entre l’Autorité palestinienne et une société gazière concernant l’achat de gaz naturel. Le second est un contrat pour l’installation des pipelines.
“Un accord a été conclu avec l’Europe pour allouer 5 millions de dollars pour l’assemblage de gazoducs de la frontière à la centrale électrique, tandis que le Qatar installera des tuyaux du côté israélien”, a déclaré al-Emadi, révélant également le plan de mise en place d’une équipe de responsables du comité de reconstruction et de l’Autorité palestinienne pour suivre la mise en œuvre des deux contrats dans les six prochains mois.
Selon l’envoyé, la centrale électrique de la bande de Gaza permettra à l’Autorité palestinienne d’économiser des millions de dollars et de résoudre sa crise de consommation. L’Autorité palestinienne paie actuellement 11 millions de dollars pour la ligne électrique d’Israël, en plus des 2,5 millions de dollars alloués à la centrale elle-même. Le Qatar achète chaque mois 7 millions de dollars de carburant pour cette station.
L’envoyé a prédit que le projet serait achevé d’ici deux ou trois ans et demi à compter du début des travaux du pipeline.