Les pieds-nickelés de la DGSE payés à assassiner une coach d’entreprise « du Mossad »

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NDLR : Certes, Il y a des « moutons noirs » partout. Quoi qu’on en dise, il y a quand même de l’eau dans le gaz dans la « culture d’entreprise » et ses « valeurs » tant vantées, qui s’apparente ici à de la délation de comptoir : si, même des « petits soldats », voire de simples « gardiens de site » sécurisé, se laissent si facilement persuader d’empocher l’argent et de monter techniquement « l’opération » (avortée par pur hasard, par effet de vigilance d’un voisin trouvant leur comportement suspect), en écoutant un « commanditaire » qui les convainc que la femme « suspecte » serait bien un « agent étranger » ; et qu’ils prennent sur eux de l’abattre, sans en référer à aucune hiérarchie ni instance de contrôle. Connaissant, par ailleurs, le taux d’affaires réelles de préparation de gang terroriste islamiste prêt à passer à l’action, sachant, d’autre part, que le Mossad réel prévient les services français lorsque des Iraniens, comme à Villepinte, il y a deux ans, sont en passe de commettre un attentat…. On nage en pleine fantasmagorie au sein des services sensés veiller un minimum à la sécurité des Français « innocents et des autres »( Raymond Barre), dans le respect des « alliances ». Après l’affaire du terroriste interne de la Préfecture de Paris, il y a des questions à se poser sur les méthodes de recrutement et les motivations, « engagements » de ces « mercenaires ». Ces hommes ont été préparés, formés, armés, équipés… Cela interroge quand même sur la trajectoire et l’institution par laquelle elle passe…

Tentative d’assassinat par des agents de la DGSE : le profil surprenant du commanditaire présumé

Mis à jour le 06/02/2021 | 23:32

Dans un quartier paisible de Créteil (Val-de-Marne) en juillet 2020, un riverain venu déposer son fils à la crèche s’est retrouvé sans le savoir au cœur d’un roman d’espionnage. Apercevant une voiture avec des individus dont le comportement paraissait étrange à l’intérieur, celui-ci a décidé d’appeler la police. Sur place, les policiers ont alors découvert que la voiture était équipée d’une fausse plaque d’immatriculation. Sur les suspects ont été retrouvés deux couteaux de l’armée française et un pistolet 9mm, chargé.

Le commanditaire présumé identifié après six mois d’enquête 

En garde à vue, les deux hommes ont fait un aveu troublant : militaires, ils ont affirmé appartenir aux services secrets français. Les enquêteurs leur ont alors demandé qui était leur supérieurs, ce à quoi ils ont répondu qu’il s’agissait de la DGSE. Leur mission selon eux : assassiner une femme qui travaillerait pour le Mossad, les services secrets israéliens. La cible était surveillée depuis des semaines. Ils avaient placé une balise GPS sous sa voiture. 

Mais celle qui a échappé de peu à la mort, Marie-Hélène Dini, 54 ans, s’est avérée être… coach en entreprise, et n’a pas le moindre lien avec le Mossad. Sous le choc, elle a depuis quitté la région parisienne. Après six mois d’enquête, les enquêteurs ont fini par identifier le commanditaire présumé : un autre coach en entreprise, concurrent de Marie-Hélène Dini. Les suspects sont en détention, la DGSE évoque pour sa part des électrons libres.Le JT

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Tentative de meurtre par des soldats de la DGSE : « Ça a été un enfer », dit la victime

DOCUMENT RTL – Visée par une tentative de meurtre par des militaires de la DGSE, Marie-Hélène Dini témoigne l’angoisse dans laquelle elle a vécu.

3 Minutes pour Comprendre La rédaction de RTLITUNESRSS

Tentative de meurtre par des soldats de la DGSE : « Ça a été un enfer », dit la victimeCrédit Image : Capture d’écran YouTube | Crédit Média : RTL | Date : 10/09/2020

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Thomas Prouteau édité par William Vuillez

PUBLIÉ LE 10/09/2020 À 07:20 MIS À JOUR LE 10/09/2020 À 08:13

C’est l’affaire criminelle la plus mystérieuse de ces derniers mois. Des militaires de la DGSE, le renseignement extérieur français, projetaient d’assassiner une femme de 54 ansSix hommes ont été arrêtés mais le mobile reste totalement inconnu. Cette femme, Marie-Hélène Dini, spécialisée en coaching d’entreprise témoigne ce jeudi matin sur RTL. Elle est passée tout prêt de la mort.

Le 24 juillet, la BAC de Créteil est alertée par un riverain d’un quartier résidentiel car deux hommes font le guet à bord d’une voiture. Les policiers interviennent et découvrent un pistolet chargé. Stupéfaction en garde à vue : le deux soldats révèlent non seulement appartenir à la DGSE, affectés des missions de garde, mais ils expliquent également qu’il avaient pour mission d’abattre cette femme. Le recruteur leur aurait affirmé qu’il s’agissait d’une opération clandestine de la DGSE, que la cible serait liée au Mossad. Très vite, la brigade criminelle acquiert en fait la conviction qu’il s’agit d’un contrat privé, lié à l’activité professionnelle de la cible

D’autres arrestations suivent, mais le commanditaire reste à ce jour hors d’atteinte. Tout dans le dossier interroge : des moyens disproportionnés, une exécution brouillonne, un cible apparemment sans histoire. Marie-Hélène Dini a 3 sociétés et 15 salariés dans le domaine du coaching. Pour son métier elle pratique l’hypnose et la psychothérapie. Elle a créé l’an dernier un syndicat pour mieux encadrer la profession, le SIMACS. Mais rien qu’y puisse expliquer ce contrat mis sur sa tête. 

Depuis la révélation de l’affaire, la DGSE fait savoir qu’elle n’a rien à voir dans ce projet criminel et qu’il s’agit d’une initiative privée. Ce qui est confirmé à ce stade par l’enquête de la Brigade criminelle de la PJ parisienne, selon plusieurs sources policières et judiciaires consultées par RTL.

« J’apprends le 3 août par la presse, qu’il y avait des militaires de la DGSE (qui veulent s’en prendre à elle). Une peur panique s’empare de moi, j’ai l’impression qu’il y a des agents partout », témoigne Marie-Hélène Dini au micro de RTL. « Je n’ai absolument pas d’explications. Je me dis qu’il faut que je change de téléphone, que je fasse en sorte de ne pas être repérée. J’ai très peur, je pars en vacances mais je vérifie sous ma voiture, je vais dans des endroits où personne ne sait où je suis », poursuit-elle. 

La spécialiste en coaching d’entreprise explique que son quotidien a été chamboulé. « Depuis, je suis simplement confinée, je n’ose pas sortir ou alors je sors sous protection. J’ai installé un système d’alarme et je dors avec un S.O.S à côté de mon lit« , nous raconte-t-elle. À ce jour, elle n’a « absolument pas » la moindre idée de qui pourrait lui en vouloir. « Comme tout chef d’entreprise, j’ai des litiges, des conflits, mais à aucun moment le ton n’est monté ou j’ai eu des menaces ou des procès. Ça ne dépasse pas ce stade là« , explique-t-elle. 

Elle précise n’avoir « aucun » lien avec les services secrets étrangers. « J’ai une vie très tranquille, j’ai vraiment la vie de monsieur et de madame toutlemonde (…) Ça a été un enfer. Qui, y compris dans la sphère privée, a intérêt à ce que je disparaisse ? », se demande-t-elle. Marie-Hélène explique désormais avoir décidé « d’essayer de vivre normalement. Essayer de me concentrer sur le fait d’aller mieux« . 

rtl.fr

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