
Si elle était menée par Israël, la frappe était rare dans la mesure où elle a eu lieu pendant la journée, signe probable que tout ce qui était attaqué était de grande valeur.
Parallèlement, un haut responsable des Gardiens de la Révolution iranienne a été éliminé lors d’une opération ciblée dans la région de Deir ez Zor près de la frontière irako-syrienne. Il répondait au surnom d’ »Abu Tzadeq » (“le “père (du) Juste”). Suite à cette élimination, un convoi a été visé dans la même région, près d’Abou Kamal, situé sur la frontière, alors qu’il transportait des armes venues d’Iran pour les acheminer en Syrie ou au Liban.
Cette attaque attribuée à Israël a été effectuée en plein jour, ce qui est très rare.
Par TZVI JOFFRE , PERSONNEL DE JERUSALEM POST 11 FÉVRIER 2021 15:44
Un avion de l’IAF participe à l’exercice «Pavillon bleu» de Tsahal. 5 novembre 2017(crédit photo: UNITÉ DE PORTE-PAROLE DE L’IDF)
Une frappe aérienne menée par des avions non identifiés a eu lieu jeudi après-midi le long de la frontière irako-syrienne près du passage d’Al-Qaim, ont rapporté les médias irakiens .Si elle a été menée par Israël, la frappe est rare en ce qu’elle a eu lieu pendant la journée, signe probable que tout ce qui était attaqué était de grande valeur et devait être arrêté, malgré le risque évident d’opérer en Syrie en plein jour.
L’agence de presse Step a rapporté que l’attaque visait une cargaison d’armes appartenant à des milices pro-iraniennes et que la coalition internationale était derrière l’attaque. Une source de sécurité a déclaré à Al-Sumaria que la source de l’attaque n’était pas encore connue. Israël a été accusé par le passé d’attaquer des convois d’armes dans cette partie de la Syrie. Le mois dernier, les médias syriens ont affirmé que les avions israéliens avaient frappé des dizaines de cibles dans le nord-est de la Syrie, tuant plus de 30 personnes.
À l’époque, les médias décrivaient les frappes comme parmi les plus importantes et les plus intenses de l’est de la Syrie ces dernières années. Les images du site montraient qu’un certain nombre de bâtiments avaient été complètement détruits. Les derniers raids ont été remarquables pour avoir frappé «des armements avancés et des dépôts d’armes… dans une grande arène de combat», a déclaré une source régionale du renseignement.
Le directeur général de l’INSS et ancien chef du renseignement militaire, Amos Yadlin, a tweeté à l’époque que les frappes avaient rappelé à l’Iran qu’Israël n’arrêterait pas de se battre pour stopper les activités iraniennes en Syrie, même sous l’administration Biden. Les frappes ont également servi à rappeler à la Syrie qu ‘«il y a un prix élevé à payer pour la main-d’œuvre que vous donnez aux Iraniens en Syrie», et à rappeler à la nouvelle administration Biden que le défi de l’Iran comprend les menaces militaires conventionnelles, pas seulement la question nucléaire, ajouta Yadlin.