
La procureure de la CPI, Bensouda, cherche à transmettre l’enquête sur Israël à son successeur aux vues anti-occidentales identiques
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La procureure en chef du tribunal pour crimes de guerre de La Haye, Fatou Bensouda, aurait souscrit à la décision de lancer une enquête sur les crimes de guerre contre Israël, parce qu’elle s’apprête à passer la mains à son successeur, avant qu’il ne soit nommé le mardi 9 février, soit dans 2 jours. Ainsi cherche tg-elle à lui lier les mains sur ce dossier, lorsqu’il prendra le relais en juin. L’avocat irlandais Fergal Gaynor, qui a participé aux procès pour crimes de guerre des Khmers rouges au Cambodge et de Radovan Karadzic au Kosovo, est l’un des candidats favoris de la CPI. Si Gaynor est choisi, il aura été bien préparé pour accélérer les poursuites contre les États-Unis et Israël, en tant que principal défenseur externe parmi les candidats.
L’ambassadeur d’Israël aux États-Unis / ONU, Gilead Erdan, fait activement pression dans les coulisses pour qu’un candidat plus équitable succède à la procureure gambienne, fortement portée par ses préjugés (anti-occidentaux et antisionistes, pour ne pas dire pire).

L’Australie s’est jointe aux États-Unis pour dénigrer la décision de la Cour internationale, la ministre des Affaires étrangères, Marise Payne, a déclaré que Canberra ne reconnaissait pas un “ État de Palestine ” qui avait saisi la Cour, et que les questions relatives au territoire et aux frontières ne pouvaient être résolues que par des négociations directes entre Israël et les Palestiniens.

«Les États-Unis s’opposent à la décision de la Cour pénale internationale concernant la situation palestinienne, a déclaré le porte-parole du département d’État, Ned Price. Israël n’est pas un État partie prenante au Statut de Rome », qui a créé le tribunal Pénal International à La Haye, a-t-il déclaré. Il n’a pas compétence pour ouvrir une enquête pénale sur Israël et le Hamas palestinien pour des crimes de guerre présumés avoir eu lieu en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est.
Les États-Unis, qui comme Israël ne sont pas membres du Statut de Rome, ont fermement rejeté l’intention de la Cour d’enquêter sur la conduite militaire américaine en Afghanistan. L’administration Trump a répondu par des sanctions contre le tribunal, que l’administration Biden promet désormais de «revoir en profondeur».
Des experts américains de premier plan se sont opposés aux enquêtes internationales sur le bilan de la guerre des États-Unis, au motif que «toutes les allégations d’abus pour lesquelles il existe des informations crédibles» ont fait l’objet d’une enquête et «aucun pays n’a jamais autant enquêté ou déclaré davantage ses politiques et pratiques de détention que les États-Unis. »
Les États-Unis s’opposeront également à toute action visant à «cibler injustement Israël», a déclaré le porte-parole du département d’État. Le Premier ministre Binyamin Netanyahu a qualifié la décision du tribunal de La Haye de «politique» et de «non judiciaire». La CPI «ignore les véritables crimes de guerre du terrorisme contre les civils israéliens et poursuit plutôt l’État d’Israël, qui a un gouvernement démocratique fort qui sanctifie la primauté du droit».
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