L’Iran marque le dernier jour de Trump par un exercice commando

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L’Iran marque le dernier jour complet de la présidence Trump par un exercice de commando

Téhéran a récemment intensifié les exercices militaires dans le cadre d’un effort visant à faire pression sur le président élu Joe Biden au sujet de l’accord nucléaire, dont le président américain Donald Trump s’est retiré.

Par le personnel de l’ AP et de l’ILH  Publié le  19-01-2021 16:01 Dernière modification: 19-01-2021 13:57

Photo : Des parachutistes participent à un exercice de l’armée iranienne le long du golfe d’Oman, mardi | Photo: armée iranienne via AP

L’armée iranienne a lancé mardi un exercice des forces terrestres le long de la côte du golfe d’Oman, a rapporté la télévision d’État, le dernier d’une série d’exercices instantanés que le pays organise dans un contexte de tensions croissantes concernant son programme nucléaire et la campagne de pression de Washington contre Téhéran.

Selon le reportage, des unités de commandos et d’infanterie aéroportée participaient à l’exercice annuel, ainsi que des avions de combat, des hélicoptères et des avions de transport militaires. Le chef de l’armée nationale iranienne, Abdolrahim Mousavi, supervisait l’exercice.

L’Iran a récemment intensifié les exercices militaires dans le cadre d’un effort visant à faire pression sur le président élu Joe Biden au sujet de l’accord nucléaire dont le président américain Donald Trump s’est retiré. Biden a déclaré que les États-Unis pourraient rejoindre l’accord multinational destiné à contenir le programme nucléaire iranien.

Plus tard mardi, la télévision d’État a diffusé des images de parachutistes, de véhicules blindés et d’un système de lance-roquettes multiples tiré pendant l’exercice.

“L’objectif général de cet exercice est d’évaluer la puissance offensive et pénétrante des forces terrestres contre l’ennemi depuis les airs, la terre et les mers”, a déclaré le commandant des forces terrestres Kiomars Heidari.

Samedi, les gardiens de la révolution paramilitaires iraniens ont mené un exercice, lançant des missiles balistiques anti-navires de guerre sur une cible simulée à une distance d’environ 1800 kilomètres (1120 miles) dans l’océan Indien, un jour après le lancement, par la division aérospatiale des Gardiens de la Révolution au sol, de missiles balistiques et de drones contre des «bases ennemies hypothétiques» dans le vaste désert central du pays.

Jeudi dernier, l’Iran a piloté des missiles de croisière tirés par la marine dans le cadre d’un exercice naval dans le golfe d’Oman, sous la surveillance de ce qui semblait être un sous-marin nucléaire américain (le Georgia). Plus tôt la semaine dernière, les forces affiliées aux gardiens de la révolution ont effectué des manœuvres limitées dans le golfe Persique, après un exercice massif, réservé aux drones, dans la moitié du pays en début janvier.

Les tensions entre Washington et Téhéran se sont intensifiées au cours d’une série d’incidents, depuis le retrait unilatéral de Trump de l’accord nucléaire iranien avec les puissances mondiales. Dans les derniers jours de l’administration Trump, Téhéran s’est emparé d’un pétrolier sud-coréen et a commencé à enrichir de l’uranium plus proche des niveaux de qualité militaire, tandis que les États-Unis ont envoyé des bombardiers B-52, le porte-avions USS Nimitz et un sous-marin nucléaire dans la région.

Trump, en 2018, a retiré unilatéralement les États-Unis de l’accord nucléaire iranien, dans lequel Téhéran donnait l’apparence d’accepter de limiter son enrichissement d’uranium en échange de la levée des sanctions économiques. Trump a cité le programme de missiles balistiques de l’Iran parmi d’autres problèmes liés au retrait de l’accord.

Lorsque les États-Unis ont ensuite intensifié les sanctions économiques, l’Iran a progressivement abandonné les limites que l’accord avait imposées à son développement nucléaire.

israelhayom.com

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