par InfoEquitable12 janvier 202100VEILLE MÉDIASPartagez
De nombreux médias francophones et internationaux, des ONG telle Amnesty International, ont servi de relais à une campagne mensongère contre Israël, accusé de discriminer les Palestiniens.
La bataille mondiale contre le Covid-19 entre dans une nouvelle phase décisive.
Mais la planète médiatique, elle, ne semble pas vaccinée contre la désinformation.
Alors qu’Israël est en passe de devenir l’un des premiers pays à réussir à vacciner sa population, une campagne de diffamation vise l’Etat juif, accusé d’exclure les Palestiniens de ces mesures sanitaires.
L’Humanité donne le ton
Le meilleur exemple est cet article paru le 6 janvier dernier dans le journal communiste l’Humanité.
Tout y transpire la fake news et l’animosité anti-israélienne, à commencer par le titre et la photo.
Pour ceux qui n’auraient pas saisi le message, la légende la photo agit comme une piqûre de rappel :
« Benyamin Netanyahu affiche son mépris pour la santé des Palestiniens face à l’épidémie de Covid-19. »
Le reste est à l’avenant : une dose d’insinuations malveillantes (« des associations réclament le respect des conventions de Genève », poursuit l’Huma qui sous-entend ainsi qu’Israël violerait les conventions internationales), une dose de désinformation (le journal prétend que c’est aux Israéliens d’assurer la campagne de vaccination auprès des Palestiniens).
Tout cela est faux, bien entendu.
Aux termes des accords d’Oslo, c’est l’Autorité Palestinienne qui est souveraine pour piloter et coordonner les politiques de santé publique auprès de sa population.
L’accord intermédiaire de 1995, annexe I, art. 17 l’indique : cette prérogative n’incombe pas aux Israéliens.
Le Monde au diapason de l’Humanité
A la décharge (si l’on ose dire) de l’Huma, il faut préciser que le quotidien communiste n’est pas le seul à relayer cette campagne anti-israélienne.
Un article du Monde, publié la même semaine, développe la même thématique.
« Officiellement, Israël aurait déjà sécurisé de quoi faire dix millions d’injections ; dans la course mondiale pour le vaccin, les chiffres exacts et le coût des opérations restent secrets. Face à tant d’abondance, des critiques se sont élevées pour contraindre l’Etat hébreu à honorer ses obligations vis-à-vis des Palestiniens. Si les habitants de Jérusalem-Est, sous annexion illégale, sont éligibles à la vaccination, il n’est toujours pas prévu qu’Israël achemine des stocks vers la Cisjordanie et Gaza qu’il occupe depuis 1967 », écrit la journaliste Cothilde Mraffko.
Là encore, l’exactitude de l’information n’est pas au rendez-vous.
Les « obligations vis-à-vis des Palestiniens » qui devraient « contraindre » Israël à « acheminer ses stocks » sont parfaitement imaginaires.
Cette affirmation ne constitue qu’une extrapolation de pure propagande.
Le Jerusalem Post démonte la fake news
Le quotidien israélien The Jerusalem Post a consacré un article à cette campagne de désinformation anti-israélienne qui ne concerne pas seulement la presse française.
Le journal israélien réfute les arguments mettant en cause Israël et rappelle que « les accords d’Oslo, bien qu’il s’agisse d’accords intérimaires et non d’un traité de paix définitif, sont un accord international juridiquement contraignant entre Israël et les Palestiniens. Ils stipulent que l’Autorité palestinienne est responsable des soins de santé, y compris des vaccinations, pour les Palestiniens de Judée-Samarie et de Gaza. »
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