Photo: Hassan Jedi, Flash 90
An après l’élimination de Suleimani : la conversation fatidique entre une haute personnalité irakienne et Trump est révélée
Abdul-Mahdi, ancien Premier ministre irakien, révèle le contenu d’une conversation entre lui et le président américain Donald Trump, à la veille de l’exécution de Qassem Suleimani. Actualités 20|19 Tevet 5731 (3 janvier 2021)
Un site d’information libanais rapporte que l’ancien Premier ministre irakien Adel Abdul-Mahdi a révélé le contenu d’une conversation qu’il a tenu/e avec e président américain Donald Trump, deux jours avant l’élimination ciblée du commandant de la Force Qods, le général Qassem Suleimani.
Comme vous vous en souvenez peut-être, Qassem Suleimani était un militaire iranien au grade équivalent au général, qui a servi de 1998 à 2020 en tant que commandant de la Force Qods, la force responsable des activités des gardiens de la révolution iraniens en dehors de l’Iran. Il a été tué lors d’une frappe aérienne américaine sur son convoi le 3 janvier 2020.
Dans une interview lors d’un documentaire, Abdul Mahdi a déclaré que “ Trump m’a appelé le réveillon du Nouvel An dernier vers 9 heures, heure de Bagdad, nous a remercié d’avoir contrecarré les attaques contre l’ambassade américaine et m’a demandé si c’était des Irakiens ou des Iraniens, alors je lui ai dit que c’était des Irakiens opposés aux frappes aériennes américaines «contre les milices chiites à la frontière avec la Syrie».
L’ancien Premier ministre irakien a ajouté: “Les Américains ne connaissent pas bien les Iraniens, mais les Irakiens sont ceux qui les connaissent le mieux.” Abdul-Mahdi a souligné qu’il a dit à Trump “les Iraniens disent qu’ils ne veulent pas de guerre, et l’Amérique aussi. Les Américains lui ont également suggéré de négocier directement avec les Iraniens, ou de conclure des accords tacites, comme c’est le cas depuis 2003. »
Abdul Mahdi a déclaré que Trump lui avait dit:« Vous savez bien négocier. Quoi que vous puissiez faire, nous sommes prêts pour cela. “
Selon Abdul-Mahdi, Suleimani est arrivé en Irak pour négocier, car c’est ce qu’il pensait devoir se passer lors de la réunion du 3 janvier 2020. “Dans un jour ou deux, cela n’a probablement pas été décidé peu de temps auparavant.”
D’après les propos de l’ancien Premier ministre irakien, on peut comprendre que le président Trump a lancé l’appel pour obtenir la confirmation, du plus haut échelon irakien, que Suleimani n’avait pas encore changé ses plans et qu’il se présenterait à l’heure prévue à l’aéroport de Bagdad, permettant ainsi le plan d’assassinat américain.
Article en collaboration avec Commissioner.net